Faire son tartan personnel

Voilà, c’est fait, il existe désormais un tartan personnel Laurent Jaunaux qui a été déposé au Scottish Register of Tartans.

Ce tartan est réservé aux Jaunaux, à la famille, aux cousins et aux amis proches.

Il reprend les couleurs de mon blason ; à l’exclusion du blanc qui est représenté ici par un gris. Le blanc est une teinture exceptionnelle et la laine au naturelle n’est pas blanche, elle est écrue ou d’un gris clair.

Ainsi nous retrouvons la couleur rouge dite « de gueule » en héraldique qu est déclinée en 2 tons ; un ton foncé et un ton plus clair afin de donner un relief à la couleur. Le chevron et les 3 roses du blason sont de cet email.

Nous utilisons la couleur jaune foncé, « d’or » en héraldique qui rappelle le compas de même qui est broché sur le chevron. Les 2 lignes d’or symbolisent les deux branches de notre famille. L’écartement de ces lignes est significatif et son « thread count » (nombre de brins) est symbolique ; il représente un nombre qui m’est cher. Les lignes d’or réhaussent ce nombre.

Le blanc est symbolisé ici par les 2 lignes grises ; la position des lignes rappelle celle des tartans Ramsay ceci afin de rappeler que notre famille a été adoptée par ce clan du Mid-Lothian en Ecosse.

Enfin, pour que le tartan soit harmonieux, la couleur terre foncée a été utilisée comme champ. C’est une couleur chaude, sympathique et naturelle.

Pour réaliser son propre tartan, il est recommandé d’avoir un maximum de 6 couleurs maximum dans son tartan ; le nôtre en utilise 5. Un spécialiste de la création des tartans (qui en possède plusieurs à son actif) m’a conseillé d’utiliser très rarement la paire de brins, à savoir une ligne composée de 2 brins d’une même couleur ; il s’agit de la ligne la plus fine qui puisse être réalisée sur un tartan et il semblerait qu’elle soit principalement utilisée pour réhausser une couleur ou pour donner un relief. Mes lignes sont donc avec un minimum de 4 brins, ceci afin d’être facilement visibles.

Le tartan est accessible sur le Scottish Register of tartans ici : https://www.tartanregister.gov.uk/tartanDetails?ref=13157

Alba gu Brath

Le Speyside

L’Écosse, terre de légendes, est à la fois belle et envoûtante. Nous avons eu la chance d’y retourner cet été et de faire la fameuse North Coast 500, la route qui fait le tour du nord de l’Écosse. Nous l’avons fait dans le sens sénestrorsum, soit dans le sens inverse des aiguilles d’une montre…

Soyons de suite à l’aise pour le dire : c’est le voyage en Écosse qui nous a offert les plus beaux paysages… Et pourtant l’Écosse, on la connaît ! Nous avons découvert des paysages à vous couper le souffle, des vallées magnifiques et isolées, des montagnes et rochers aussi somptueux que majestueux.

Nous avons commencé notre périple dans le Speyside, capitale mondiale du whisky afin de découvrir quelques distilleries parmi lesquelles nous avons eu la chance de visiter Glenfiddich (prononcer Glenfiddic), Cardhu et Cragganmore.

Chose étonnante, Glenfiddich est une distillerie familiale n’appartenant à aucun groupe. Sa spécificité est qu’elle se transmet de génération en génération et que chaque nouveau président lui apporte une amélioration. Loin de l’image industrielle que l’on peut avoir, la visite de la distillerie vous montrera une entreprise familiale et innovante.

Cardhu est une distillerie plus féminine puisque dirigée par une femme dès ses débuts… alors qu’elle était encore clandestine. A cette époque celle qui l’a dirigeait se contentait de payer l’amende des distilleries clandestines mais n’était pas plus inquiétée. Étape intéressante, la visite de Cardhu vous explique bien les processus de distillation et surtout les étapes qui distinguent les whiskys tourbés de ceux qui ne le sont pas.

Cragganmore est une petite distillerie qui utilise un système de refroidissement de « l’esprit » naturel, à savoir que ses tuyaux de refroidissements plongent dans des cuves extérieures de refroidissement. Détail intéressant, une touriste avait demandé comment était contrôlée la température de refroidissement en extérieur. La guide lui avait répondu qu’ici, il fait toujours froid 🙂

Nous avons bien dégusté, nous avons également bien dormi dans un village du parc national des Cairngorms. Dans l’auberge où nous étions il y avait une taverne qui possédait plus de 200 whiskies.  Nous y avons découvert un excellent whisky rond et très fruité : le Tomintoul. Nous vous le conseillons.

Conformément à la tradition, j’ai porté le kilt pendant tous les jours de notre périple. Sachez que le port du kilt est apprécié des écossais qui s’intéressent alors à l’histoire du clan et de ses tartans.

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Culloden

Lorsque nous sommes passés à côté d’Inverness, impossible de ne pas s’arrêter à Culloden, lieu de la dernière grande bataille jacobite qui opposèrent une partie du peuple écossais fidèle aux souverains catholiques d’Écosse à l’armée anglaise et aux clans loyalistes qui la supportait (eh oui, trop souvent on oublie de dire qu’à Culloden il y avait aussi des loyalistes qui combattaient aux côtés des anglais). C’était une guerre civile, une guerre de civilisations, une guerre de religions (ne l’oublions pas).

Nous avons fait le tour du champ de bataille. L’entrée se trouve au niveau des lignes anglaises et sommes allés aux drapeaux bleus symbolisant les lignes écossaises. Nous avons eu une pensée émue pour le clan Cameron, clan avec lequel le nôtre entretien les relations les plus fraternelles, qui a mené la charge et qui n’a pas été suivi par la moitié des combattants. En ce 16 avril 1746, les lignes anglaises n’ont pas bougé. Seule la cavalerie a coupé la retraite de ceux qui tentaient de faire demi-tour. Un ultime effort nocturne des jacobites n’a pas eu l’effet escompté…

Il y a eu un avant et un après Culloden… L’après a entraîné la fin du système clanique pendant plus d’un siècle, système qui aujourd’hui se reconstitue lentement.

Moment émouvant, moment touchant… Une pensée pour ceux qui se sont battus pour leur idéal.

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La  North Coast 500

Après nos visites gustatives et culturelles, nous avons entrepris de faire la North Coast 500… Et nous avons eu raison. D’abord parce que cette route est beaucoup moins fréquentée que les routes traditionnelles des Highlands, ensuite parce qu’elle est beaucoup plus belle… vraiment !

Nous avons commencé par aller à John O Groat et ses fameux rochers en forme de cônes. Ils sont étonnants, ils sont majestueux dans leur façon de pointer le ciel. Le truc quand vous faites cette route en kilt, c’est que les gens essayent de vous photographier. Ainsi à John O Groat alors que nous contemplions les pythons rocheux légendaires, il y avait un italien qui disait à sa femme « rapproche toi de lui que je vous prenne en photo »… Comme si le type pensais que je ne comprenais pas l’italien… Il voulait une photo de sa femme à côté d’un écossais 🙂

La côte nord est plate à l’Est et très montagneuse à l’Ouest. En chemin il convient de s’arrêter à la Smoo Cave. C’est l’attraction de Durness, au Nord-Ouest. C’est une grotte imposante qui peut se visiter en canot pneumatique. Il y a de jolies promenades à faire autour. Durness est la grosse ville locale… Comptez 400 habitants ce qui vous permet d’imaginer la densité de population de cette partie de l’Écosse. Bon, en kilt ce n’est pas facile, mais c’est réalisable… je vous le dis d’expérience !

A ceux qui s’extasient devant les « five sisters », faites le chemin « single track road » entre Lochinver et Altbea en passant par Inverkirkaig et rejoindre Drumrunie… Vous traversez des vallées magiques et magnifiques… D’ailleurs, on se laisse facilement enchanter par l’environnement. Nous passons de vallées désertiques avec une végétation composée de mousses et d’herbes, avec quelques arbres par ci par là à des vallées ensoleillées et verdoyantes dans lesquelles nous pourrions nous attendre à croiser le petit peuple des bois ou des elfes.

Nous avons eu une pensée pour le Clan MacKenzie puisqu’à Lochinver nous avons dîné au Caberfeidh, un restaurant local dont l’emblème est une tête de cerf (traduction de Caberfeidh). Pas de hasard ici, cette petite ville a été (ou l’es toujours) sur le territoire nord des MacKenzie, à proximité des Sutherland et dont le chef de Clan porte le titre de Caberfeidh.

Nous avons profité de notre périple pour aller au phare de Rua Reidh, non loin de Loch Ewe… Une single track road dont les ponts sont larges de 2,20m… Du Phare nous avions vue à la fois sur Skye et sur Lewis… Un paysage magnifique et terriblement venté (pensez à avoir un kilt pin qui tienne la route).

La North Coast 500 est un voyage magnifique. En terme de paysages, c’est sans doute le plus beau qu’il m’ait été donné de faire…

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Craigmillar Castle

Nous sommes ensuite retournés à Edinburgh (Prononcez édinnbeureu) où nous avons eu la chance d’être accueilli par Eddie et Alison Ramsay qui sont évidemment membres du clan. Eddie a eu l’idée de nous faire visiter un château moyenâgeux du nom de Craigmillar Castle. C’est un château qui est aujourd’hui en ruine mais qui a accueilli en son temps Marie Stuart alors qu’elle et sa cour revenaient de France.

Détail intéressant, le blason situé au dessus de l’entrée comporte 3 têtes de licornes…

Le château est situé non loin d’Edinburgh et c’est une étape sympathique à faire lorsqu’on va au sud de la capitale écossaise ; il est sur la route de la Rosslyn Chapel pour les amateurs du Da Vinci Code.

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Edinburgh

Lorsque nous sommes redescendus à Edinburgh, nous nous sommes arrêtés à 2 endroits ; d’abord Stirling, l’endroit où en 1297 l’armée Écossaise menée par William Wallace écrasa l’armée anglaise puis ensuite les Kelpies à côté de Falkirk, 2 gigantesques têtes de chevaux qui sont dans un parc qui borde l’autoroute.

A Stirling se dresse le monument de William Wallace. C’est un sanctuaire dédié au héro national d’Écosse qui était Lowlander de son état. Le monument est impressionnant. Vous prendrez la navette pour y monter et redescendrez à pied. Il y a 3 étages dédiés à la vie de Wallace. On y accède par un petit escalier en colimaçon. Il y a plusieurs centaines de marches pour monter tout en haut.

A Edinburgh nous avons visité le château de Holyrood, lieu qui a toujours abrité les familles royales en Écosse. C’est le lieu qui a hébergé les dynasties Stuart et qui est le lieu de résidence de sa très gracieuse Majesté lorsqu’elle doit venir en Écosse. La grosse différence entre Balmoral et Holyrood est que ce dernier est un lieu de travail et non un lieu de villégiature. Notre guide, Eddie (c’est sa profession) nous apportait des détails importants sur Holyrood.

Nous en avons profité pour faire le Royal Mile, avenue traditionnelle qui relie les 2 châteaux d’Edinburgh. Nous avons pu visiter des « closes » (impasses cachées) absolument magnifiques auxquelles le touriste n’a pas accès s’il ne les connaît pas. Nous en avons profité pour visiter la High Church (cathédrale) d’Edinburgh avec la salle capitulaire de l’Ordre du Chardon d’Ecosse. Sur un vitrail se trouve le blason de notre chef de Clan, Lord Dalhousie. Il en est de même dans la salle capitulaire puisque le père de notre actuel chef de Clan était membre de l’Ordre.

Ce fut une visite magnifique avec des guides exceptionnels, Ramsay !

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Le château de Dalhousie

N’y allons pas par 4 chemins ! Quand on est un Ramsay et que l’on porte le tartan Ramsay, on se ballade dans le château de Dalhousie comme si nous étions chez nous. Eddie et Alison nous ont guidé et permis de visiter le château de haut en bas. Les serveurs qui nous croisaient nous saluaient poliment ; ils portaient le même tartan que nous à la différence que nous étions en kilt, ils le portaient en cravate.

C’est un château magnifique qui est l’ancien fief du Clan Ramsay. J’avais écrit à Lord Dalhousie afin de savoir si nous pouvions nous y rencontrer avec Eddie. Il m’avait répondu qu’il était en vacances ce jour là. Ce n’est que partie remise. Nous vous laissons apprécier la beauté de ce château.

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Gastronomie écossaise

Impossible de faire l’impasse sur la gastronomie écossaise ; elle est fine, succulente, excellente… N’hésitez pas à entrer dans une taverne perdue, vous y ferez des rencontres étonnantes tant sur le plan humain que culinaire. Un soir alors que nous étions à Aultbea un patron pêcheur est entré avec ses employés dans le bar où nous étions. Il a commencé à discuter avec nous, nous posant des questions sur nos tartans, nos origines et sur le fait qu’il trouvait chouette que des gens portaient encore le kilt.

La cuisine écossaise est variée ; elle fait appel aux poissons, également à la viande. Vous pouvez prendre au petit déjeuner du saumon ou un hareng. Personnellement j’ai une préférence pour le saumon. Le soir vous prenez un haggis en entrée, une salade ou une viande (de l’Angus par exemple !) qui sera tendre au possible… Vous arrosez votre repas d’un bon whisky ou d’une bière locale. C’est délicieux…

A Edinburgh nous avons eu la chance de dîner à the Witchery by the Castle qui est un restaurant de renom. On y va pour prendre du plaisir !

Un voyage mémorable, superbe et envoûtant que nous referons assurément.

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Soirée haggis

Plusieurs amis sont récemment venus à la maison afin que nous puissions tranquillement passer la soirée ensemble… Au programme, whiskys (que des bons… aucun blended), haggis et romeo y julieta (Churchills… hein… nous les avons ramenés de notre précédent voyage à Cuba).

C’est l’aîné de nos amis qui a apporté de haggis afin que je le prépare. Il l’a acheté sur internet ; un « premium haggis » comme c’était spécifié sur les boîtes (oui… acheter un haggis entier n’a pas nécessairement lieu sauf à vouloir déclamer un « address to a Haggis », ce que je n’ai pas fait puisque j’étais le seul homme à porter le kilt). Il avait apporté le haggis dans une boîte métallique, les mêmes qui servent à transporter les billets de banque hors de France (ouaip, parce que transporter des billets de banques de l’Etranger vers la France, ça c’est louche !…) ou encore celles qui servent à transporter des diamants… Mais bon, relativisons, notre agent spécial a exceptionnellement endossé ce rôle pour transporter du haggis sauvage… Encore qu’il n’avait pas les menottes entre son poignet et la poignée de la tant convoitée valise.

Pour les ceusses qui l’ignoreraient encore, le haggis est de la panse de brebis farcie, épicée et aromatisée.  C’est le plat national écossais, goûteux à souhait, fondant au palais et parfumé comme il se doit. Cela se présente sous la forme d’un hachis mais quel délice !… Il se mange accompagné de purées et évidemment arrosé de whisky… C’est l’occasion de sortir un bien tourbé. Pour l’occasion, nous avions sorti le Caol Ila, whisky d’Islay et du Scapa, whisky des Orcades… Nous étions donc dans les éthers insulaires tourbés et fruités selon le whisky.

Curieusement la cuisson s’est bien déroulée… J’ai arrosé régulièrement et comme il se doit le haggis de whisky pendant la cuisson à feu doux. A côté de cela, purée de pomme de terre et purée de carottes. Bon, pour celles et ceux qui auraient pu avoir des réticences, nous avions prévu des filets de blancs de poulets au citron.

Puis le whisky était prêt ! La haggis aussi d’ailleurs !

 

Haggis !

Celles et ceux qui ne connaissaient pas ont tous goûté les mets présentés. Certains avaient une appréhension… C’est écossais… On ne sait jamais, de la nourriture de rebelles !

Finalement le plat est parti dans les estomacs… Et il n’en est pas resté grand chose au fond de la poëlle (oui, je l’avais cuisiné à la poëlle), les plus gourmands s’étant resservi plusieurs fois…

A la fin de la soirée, comme il restait encore du whisky, nous avons sorti les havanes… Churchills de Roméo y Julieta… fraîchement ramenés de Cuba. J’ai découvert le coup du cure-dent coupé en deux et planté dans le centre du cigare afin de mieux le tenir entre les dents et surtout pour ne pas trop humecter le bord du cigare…

Une soiré sympa, en terrasse, comme on les aime… Et vous savez quoi ? Il reste du whisky, du haggis et des cigares !…

Le port du kilt, c’est viril !

Portez-vous le kilt ? Voici une question de fond !

Laurent Jaunaux RamsayLe kilt est plus qu’une mode, c’est un style de vie. Je fais partie de ceux qui portent le kilt au moins une fois tous les 15 jours… J’ai plus de kilts et d’ensembles écossais que de costumes !… Je porte kilts, gilets et vestes selon les occasions… Voire à la maison, simplement.

Le mot kilt vient du Norrois… en Viking cela signifiait une « jupe de guerre ». Le mot écossais pour les kilts est filleadh beag.Rassurez vous, si vous allez en Écosse, demandez un « kilt » et tout le monde comprendra ce que vous souhaitez.

Je ne reviendrai pas sur la façon de porter le kilt, ayant déjà écrit pas mal de fois sur le sujet. Il y a plusieurs types de kilts, tous étant assez onéreux. Un kilt machine commence à 400€, un kilt fait main commence à 600€… Le fait main durera normalement plus longtemps (je rappelle au passage que Lady Chrystel fait d’excellents kilts – faits main !!!)

Bon, quand on porte le kilt, on est impressionné par le sentiment de confort que cela procure. On se sent… heu… large et libre. En revanche, si l’entourage n’est pas prévenu, cela peut être déroutant. J’ai ainsi récemment assisté à une réunion à Levallois Perret et j’avais décidé – devant rencontrer le Commissionnaire des MacKinnon le jour suivant – d’y aller en kilt. Inutile de vous préciser qu’en traversant le marché de Levallois Perret j’avais plus d’yeux pointés vers moi que si j’avais porté un tchador ! Pourtant ma tenue était complètement régulière ; veste en tweed, ceinture, sporran, chaussettes avec flash, sgian dubh (bon, pour le sgian dubh – vous savez ce petit poignard qui se glisse dans la chaussette -, je n’aurais peut être pas dû le porter)… Je portais fièrement un des mes tartans Ramsay… Un bleu ancien tissé par Houston Kiltmakers (Paisley, Lowlands) et kilt fabriqué et cousu par Ken MacDonald (l’un des fournisseurs officiels de la famille Royale…. je sais… je dis ça pour frimer… mais c’est vrai !).

Oui, porter le kilt ça impressionne… Enfin, disons que ça ne laisse personne indifférent.

Alors imaginez lorsqu’on vous a conférer le droit de porter un tartan, de façon très officielle ?… Lorsqu’un clan vous donne le droit de le représenter ?… C’est une sensation unique !… Vous devenez « le » clan… Vous l’incarnez et tentez de le représenter au mieux.

sean connery in a kiltPorter un kilt, c’est exprimer le guerrier qui sommeille en vous (ggrrrouuaaahh). Alors certains me diront – à juste titre pensent ils – que le kilt est de tradition écossaise et qu’il n’a rien à faire en France ! C’est évidemment méconnaître l’histoire des civilisations qui ont fait la France. Parmi ces civilisations il y a eu 2 civilisations qui portaient le kilt :

  • Les celtes, qui ont dominé l’Europe pendant… heu… qui dominent encore l’Europe par leur culture et leur civilisation ! (Depuis les pays de l’Est jusqu’à l’Irlande en passant par une bonne partie de l’Espagne, du Portugal, du nord de l’Italie…)
  • Les Vikings, les Normands en « François », qui ont colonisé une partie de la France et dont le kilt – enfin, la jupe de guerre – fait partie des traditions.

Porter le kilt, c’est revenir aux sources de notre civilisation. D’ailleurs, plusieurs kiltmakers possèdent des tartans régionaux français. Faut il aussi rappeler que plusieurs clans, dont le clan Ramsay, trouvent leurs origines profondes en France ?…

Et porter le kilt, c’est simplement la classe…

Alors portons le kilt !… et soyons fiers de le faire ! Et si vous le portez, portez le bien !

Qui est Robert Burns ?

Si il est un auteur écossais qui ne peut nous laisser indifférent, c’est bien Robert Burns.

Robert BurnsRobert Burns est un poète et musicien de la période romantique écossaise… Il est né en 1759 à Ayr ((La ville où naquit le chevalier de Ramsay.)) et il est mort 37 ans plus tard, dans la fleur de l’âge ((Comme je sens que vous avez du mal avec le calcul mental, il est mort en 1796.)) . Nous lui devons plusieurs poèmes et hymnes – n’ayons pas peur des mots – tel que le fameux « Auld Lang Syne » (« Ce n’est qu’un au revoir »), le « Ye Jacobite by name… » ou le « Scots Wha Hae » qui fut pendant longtemps considéré comme l’hymne écossais.

Robert Burns a été un grand admirateur des mouvements révolutionnaires qui ont agité la France et bien sûr les Etats-Unis. Néanmoins, dans l’Empire Britannique il était d’usage de ne pas afficher ses sympathies pour les mouvements révolutionnaires. Intéressé par les idées des Lumières, il décida de se faire recevoir Franc-Maçon. Il fut reçu le 4 juillet ((Nous remarquerons l’ironie de la date)) 1781 – à l’âge de 23 ans – dans la Loge St David Tarbolton, n°178 sur le tableau de la Grande Loge d’Ecosse.

Traditionnellement, depuis sa mort, Robert Burns est célébré annuellement au cours de la Burns Night encore appelée Burns Supper ; il s’agit pour les participants de célébrer Burns, l’Ecosse, le Haggis – le plat traditionnel qui est composé de panse de brebis farcie, légèrement épicée et qui est reconnaissons le un vrai délice – et le whisky. C’est une soirée au cours de laquelle des poèmes à la gloire de l’Ecosse sont récités, où l’usage veut que l’on chante, qu’il y ait des cornemuses ou des Ceilidhs ((Danses traditionnelles celtiques)).

Voici une vidéo qui vous montre la « présentation du Haggis » lors d’un Burns Supper…