Spiritualité
Faire appel à un héraldiste pour son blason
Je l’ai reçu il y a quelques jours ; il s’agit d’une représentation de mon blason faite par un professionnel de l’héraldique.
J’ai fait appel à Laurent Granier, héraldiste reconnu et de renom, pour dessiner les armoiries. On remarquera la finesse du trait et la qualité de l’ouvrage. J’ai reçu l’original à mon domicile et conformément aux préconisations de l’héraldiste, je vais le faire encadrer par un professionnel.
Si vous souhaitez vous aussi faire réaliser votre blason par un professionnel, je vous invite à le contacter : https://laurentgranier.com/
Il vous fournit également des fichiers en 300ppp, propres à l’impression pour réaliser vos cartes de visites et autres éléments de correspondance.
Sur le site de Laurent Granier, vous trouverez également les règles essentielles liées à l’héraldique en France, notamment les recommandations juridiques, l’aspect « propriété » et les aspects moraux liés à l’usage d’un blason (et des titre, car trop souvent on associe blasons et noblesse ce qui n’est pas nécessairement le cas en France).
Enfin, évitez les blasons en « enquerre »…
Mon blason
Le blason est régulé en droit français ; n’importe qui peut créer son propre blason. Il y a plusieurs conditions à respecter dont celle qui stipule que le blason ne doit pas déjà appartenir à une famille ou à une autre personne. Parmi les autres conditions il y a celle de respecter les règles héraldiques de conception. Loin de moi l’idée de faire un traité héraldique mais disons simplement qu’il ne doit pas y avoir :
- D’émail sur émail
- De fourrure sur fourrure
- De métal sur métal.
En plus le blasonnement doit être simple.
Pouvez vous utiliser un blason familial existant parce que vous portez le même nom de famille que celle qui le possède ? Simplement non à moins que vous puissiez prouver que vous êtes la branche légitime de la famille qui possède ce blason. Si vous ne le faites pas vous risquez ni plus ni moins d’être poursuivi devant une juridiction française ; usurper le port d’un blason est en France un délit (eh oui…)
Si j’en crois ma généalogie, j’aurais pu porter de nombreux blasons tous plus beaux les uns que les autres et tous antérieurs à la réformations de Colbert de 1668-1669. C’eut été usurper les familles légitimes ; bien que descendant ( par les femmes et pas en primogéniture), je n’y ai aucun droit ; seul truc, ça fait bien de les mettre sur un arbre généalogique ; ça en jette même si ça ne veut rien dire.
J’ai récemment fait appel à un héraldiste qui va me reprendre les constituantes de mon blason et en peindre un beau. D’ailleurs, voilà mon blason ; j’ai mis plus de 20 ans à le faire. L’écu en lui même existait dès l’an 2000, mais les supports, la terrasse, la devise et le cimier ont été le fruit d’une plus longue réflexion.
Déjà l’écu ; il représente un chevron de gueule entouré de trois roses de même sur champ d’argent, un compas d’or broché sur le tout. Les meubles que sont les roses et le compas véhiculent une symbolique forte étroitement liée à l’amour et à l’art du trait.
L’écu est surmonté d’un cimier ; ici il représente la Vouivre du Trégor, région de Bretagne originelle de la famille Jaunaux. En fait mon ascendance est quadruple :
- Une très forte proportion en Bretagne et quand on remonte vraiment loin on y trouve aussi la Normandie.
- Une proportion en Flandres occidentales.
- Une proportion en Italie, au dessus de Rome.
- Un proportion moindre en Bourgogne.
Revenons à notre blason. Les supports sont en dextre un lion d’or et en senestre une aigle de sable. Le lion est onglé de gueule, l’aigle est armée, becquée d’or et onglée de gueule. Le choix du lion revient à mes enfants. L’aigle a été présent très tôt dans la représentation de mon blason ; nous avons eu dans la famille un nobliau au blason représentant une aigle bicéphale de sable et la famille Ramsay ayant pour blason un aigle de sable, c’est naturellement que je l’ai repris. Remarquons que les deux animaux représentent la force ou la puissance (Zeus se transforme parfois en Aigle).
La devise : Diligit Iustitiam et Iudicium signifie « il aime la justice et la droiture » m’a été attribuée en 2004, en même temps que la croix pattée de gueule.
Envie de faire votre blason ? N’hésitez pas et surtout, surtout, n’utilisez pas de blason qui ne soit pas le vôtre ; je n’ai que trop rencontré de personnes qui le faisaient au motif qu’ils portaient le même patronyme qu’une famille qui en possédait un sans pouvoir justifier de leur ascendance…
Il existe un excellent projet sur wikipédia qui est une porte d’entrée formidable pour ceux qui s’y intéressent et donc voici le lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:H%C3%A9raldique
Et surtout, respectez les règles !
Bon blasonnement !
Joyeux Noël et bonne année 2017
La petite encyclopédie du merveilleux
C’est au cours d’une visite dans la ville magique de Villefranche de Conflent que je me suis procuré l’ouvrage en question.
Villefranche est une ville magique au sens spirituel du terme; c’est une ville moyenâgeuse, magnifique… C’est de cette ville que part le fameux petit train jaune des Pyrénées que tout visiteur et local se doit de prendre de temps à autre (pub gratuite car ce train est vraiment superbe !)
Bref, Villefranche possède une librairie très sympa ; on y trouve tout sur les cathares, les templiers, les gnômes, trolls, elfes et autres peuples des forêts ainsi que quelques livres sur le bien-être, également la numérologie, les chakras etc… Nous adorons y flâner et c’est au cours d’une flânerie justement que j’ai découvert la “petite encyclopédie du merveilleux”.
Que dire sur cet ouvrage ; c’est un livre où l’on trouve tout sur les créatures légendaires et fantastiques, tant Françaises qu’internationales… C’est un moyen de retourner au pays imaginaire en parcourant cette encyclopédie qui contient de nombreux textes, références et illustrations.
Les amoureux des Gobelins, Elfes, Leprechaunes et Korrigans vont l’adorer… Leurs histoires y sont décrites, leurs origines aussi… Je le conseille à tous les amoureux du merveilleux et du fantastique !
Voici ce qu’en dit l’éditeur :
C’est à la découverte d’un fabuleux trésor, d’un extraordinaire patrimoine légendaire sauvegardé de siècle en siècle par les conteurs, les mythologues et les folkloristes que nous convie cette Petite Encyclopédie du Merveilleux. Les lecteurs passionnés de fantasy ou de fantastique y retrouveront les fées enchanteresses, les elfes musiciens, les sirènes sensuelles, les nains grinçants et les lutins malicieux des peuples de la lumière, voisinant avec les dragons, chimères, licornes et bêtes pharamines du bestiaire fabuleux ainsi qu’avec les démons, sorcières, vampires et loups-garous des peuples de l’ombre. Au total, plus de deux cent cinquante personnages, esprits ou animaux sont ici répertoriés avec leur description, leur origine géographique et mythologique, leurs moeurs et leur histoire.
Edouard Brasey, écrivain et conteur, est un spécialiste reconnu du monde de la féerie, du merveilleux et du fantastique. Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages, pour la plupart publiés au Pré aux Clercs.
La petite encyclopédie du Merveilleux est publiée chez “Pré aux Clercs” et écrit par Edouard Brasey.
Joyeuses fêtes de Beltaine
Aujourd’hui, le 1er mai, est le jour de Beltaine ; c’est une ancienne fête celtique qui annonce définitivement le retour de la Lumière dans le monde ((en ce sens nous ne sommes pas loin des représentations de Jean l’Evangéliste ni des premiers versets de son Evangile)) . C’est une fête traditionnellement dédiée à Belénos et Cermunos, anciens dieux celtiques. Dans les différents pays celtes et nordiques, on la trouvera également sous le nom de Walpurgis.
Beltaine était célébrée par des feux, comme pour la Saint Jean. Il s’agissait de feux purificateurs dont la fonction était de protéger les familles et les animaux.
Cette fête semble avoir également été dédiée aux rites de passages ; les communautés druidiques les utilisent toujours à cette fin.
Alors, je profite de cette journée pour vous souhaiter un joyeux 1er mai et de joyeuses fêtes de Beltaine. Que la Lumière illumine nos coeurs !
André Michel de Ramsay
André Michel de Ramsay est né en 1686 à Ayr, une petite bourgade situé à au sud de Glasgow, dans cette région d’Ecosse que l’on appelle les Lowlands. Il est d’une noblesse très ancienne, apparentée au duc d’Atholl et il aurait des ancêtres Français, issus de la Beauce. Il n’est cependant pas noble.
Son père est Calviniste, de la branche dure du protestantisme et sa mère est Anglicane, un catholicisme à l’anglaise, sans Pape… Andrew voit régulièrement son père et sa mère se disputer pour des questions religieuses… A force il se lasse et part pour la France rejoindre ses compatriotes jacobites. Arrivé à Cambrai en 1709, dans le nord de la France, il rencontre un écrivain qui va le convertir au catholicisme ; il s’appelle François de Salignac de La Mothe-Fénelon, autrement dit Fénelon, l’écrivain et théologien de renom ! Et voici notre Andrew qui devient son disciple, écoutant le maître parler, apprenant jour après jours les subtilités de la religion et de la politique. Hélàs, Fénelon meurt peu après, la même année que le Grand Roi Soleil, un soir de 1715… Les hivers sont rigoureux et principalement celui de cette année-là puisqu’il faisait à la mi-avril 1716, -20° à Paris… Les portes sont calfeutrées, le bois coûte très cher ; seuls les plus fortunés s’en procurent et les gens meurent de froid dans leurs lits. On prétend qu’il peut faire -10° dans certaines maisons… Ramsay décide alors de partir pour Rome, ville éternelle et située sous des latitudes plus clémentes. C’est également la ville dans laquelle réside le fils de Jacques II… Il s’appelle Jacques III, il est né en 1688, l’année même depuis la bataille de Boyne et il est depuis la mort de son père en 1701, le prétendant légitime aux trônes d’Angleterre et d’Ecosse. Jacques III confie une mission à Ramsay ; celle d’éduquer son jeune fils, un dénommé Charles Edouard Stuart plus connu sous le nom de « Bonnie Prince Charlie ». Et voilà notre Ramsay précepteur… Les années passent sous le soleil de Rome mais Ramsay s’ennuie terriblement, non que l’éducation qu’il dispense à Charles Edouard le lasse, mais surtout qu’il aimerait bien aller à Paris afin de retrouver ses compatriotes écossais. En 1724, il entreprend son voyage à Paris…. C’est un périple escarpé ; passer par les Alpes sur le dos d’un cheval ou à l’abri dans un carrosse, éviter les loups qui se déplacent en meutes et qui dévorent encore 300 personnes par an dans les campagnes et surtout éviter les bandits de grands chemins, les brigands et voleurs dont les corps seront un jour suspendus par une corde à une potence. Mais Ramsay est chanceux, il fait les 1427 kms qui séparent Rome de Paris par les routes et chemins sans trop d’encombres ni de problèmes. A peine arrivé à Paris, Ramsay se fait recevoir dans une société de pensée appelée le Club de l’Entresol, sorte de club philosophico-politique où se réunissent des gens dits de qualité pour parler des grands problèmes de leur époque… Mais Ramsay est un instable, un hyperactif comme on dirait de nos jours… Il faut dire qu’il n’est toujours pas marié et qu’il a 42 ans… Il croque la vie et fait un peu ce qu’il lui plait… alors il décide d’aller voir comment est le temps à Londres… Nous sommes en 1728. Et comme Ramsay aime bien les clubs, il se fait illico recevoir à la Gentlemen’s society et surtout à la Royal Society, cette prestigieuse société de savants et d’intellectuels fondée au siècle précédent par un certain savant et alchimiste de surcroit au nom d’Elias Ashmole. C’est certainement au cours des réunions de l’un ou de l’autre des clubs qu’il fréquente qu’il rencontre un Ecossais non jacobite du nom de James Anderson… Ah, James Anderson… Il est un peu plus âgé que lui ce qui commence à être un âge vénérable pour l’époque. Mais James, appelons le James, est surtout connu pour être le rédacteur de constitutions qui furent publiées en 1723 sous le titre des « Constitutions des Francs-Maçons », que nous appelons encore les Constitutions d’Anderson et qui servent encore aujourd’hui de référence à l’ensemble des obédiences des deux hémisphères… L’ami de Ramsay, Anderson, fit partie de ces Frères qui un soir de la Saint Jean d’été de 1717, se réunirent à l’auberge de l’Oie et du Grill pour fonder une Grande Loge de Londres, les mêmes se réunissant cette fois ci à l’équinoxe d’automne de la même année sous l’impulsion de John Tolland pour fonder le Druid Order, ordre des Druides de Grande Bretagne toujours en activité et reconnu par la Grande Loge Unie d’Angleterre… Grâce à son réseau d’amitiés, Ramsay est initié à la « Horn Lodge » à Londres, un soir pluvieux de mars 1730… Fort de son initiation et mû par son hyperactivité, Ramsay retourne à Paris. Il a entendu parler d’une Loge constituée quelques années plus tôt sur le sol Français : Saint Thomas à Paris. Elle se réunit dans la rue des Boucheries, rue aujourd’hui disparue puisqu’absorbée par le boulevard Saint Germain à Paris dans le 6e arrondissement… Les réunions, les tenues ont lieu chez un traiteur Anglais appelé Barnabé Hute, à l’enseigne du Louis d’Argent… Dans un arrière cour de taverne finalement. Puis Michel André de Ramsay va croiser le chemin de Marie… Une aristocrate jacobite… Elle est belle, elle est riche, elle possède plusieurs quartiers de Noblesse ce qui lui convient bien, lui qui était né roturier et qui est devenu sous la régence de Philippe d’Orléans, un Chevalier de l’Ordre de Saint Lazare puis Banneret d’Ecosse. En 1735 donc, Michel André de Ramsay se marie. Marie a 24 ans, il en a 46. Elle est la fille d’un noble Écossais de haut lignage, le baron David de Nairn, héraut d’armes de l’Ordre du Chardon d’Ecosse, ordre chevaleresque dont les Stuarts sont les Grands Dignitaires. Passionné par notre Ordre mais déçu des interprétations qui lui sont données, Ramsay va écrire un discours qui va profondément marquer la Franc-Maçonnerie… Qui va la changer à tout jamais… Nous sommes le 26 décembre 1736… Il fait nuit noire à Paris lorsque plusieurs Frères se réunissent à la Loge Saint Thomas, chez Mr Hute, le traiteur de la taverne du Louis d’Argent… Cette fois ci, l’assemblée est plus nombreuse qu’à l’accoutumée et pour cause… Le Grand Maître Mac Leane descend de charge et c’est Lord Derwentwater qui lui succède. Ramsay est l’Orateur de cette tenue et il profite de cette réunion et de son banquet pour lire un discours qui restera célèbre et dont voici l’extrait le plus connu :
Michel de Ramsay meurt à Saint-Germain-en-Laye, la cité jacobite de France, le 7 mai 1743… Il est le fondateur involontaire du mouvement appelé de nos jours l’écossisme… La grande révolution apportée par Ramsay est une revendication : Non, la Franc-Maçonnerie ne descend plus seulement des Compagnons et des bâtisseurs de cathédrales ; elle descend aussi et surtout des Croisés et des Chevaliers. Ramsay, écrivain Ecossais et Français du 18e siècle nous a laissé quelques ouvrages dont voici les titres :
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Andrew Michael Ramsay was born in Ayr, a small village located south of Glasgow, in this part of Scotland called Lowlands. His family has an ancient nobility roots linked to the Earl of Atholl and he may have some early ancestors in France, from Beauce maybe. Therefore he is not nobleman.
His father is Calvinist, from the hard branche of Protestantism et his mother is Anglican, a Catholicism without Pope… Andrew can see his parents arguing over and over about religious topics… Tired of this, he is travelling to France to meet his jacobite friends. As soon as he reached the city of Cambrai, northern France, in 1709, he is meeting a writer who is going to convert him to Catholicism ; his name is François Savignac de la Mothe-Fénelon, also known as Fénelon, the famous writer and theologian ! Andrew is becoming his disciple, listening to the Master when he is talking, learning day after day all polical and religious subtleties. Unfortunatly, Fénelon dies almost the same year than the great Sun King, an evening of 1715… Winters are severe and mostly the one of this year as the temperature was around -20° C ((-4° F)) in Paris at the mid of April 1716…. The doors are caulked, the wood is expensive ; only the most wealthy people can afford it and other people are freezing to death in their beds. It is argued that the temperature can be –10° C ((14° F)) in some houses… Ramsay then decides to go to Roma, eternal city located under more brighter latitudes. This is also the city where the son of James II lives… His name is James III, he was born in 1688, the same year than the battle of the Boyne’s one and he is, since his fathers’s death in 1701, the pretender legitimatly of the English and Scottish thrones. James III gives a mission to Ramsay ; the one to educate his young boy named Charles Edward Stuart, also know as « Bonnie Prince Charlie ». Then Ramsay is becoming a preceptor… As the years go by under the sun of Roma, Ramsay is getting bored, not about the education he is giving to Charles Edward but he would like to go to Paris and meet his Scottish compatriots. In 1724 he starts his journey to Paris… It is a long way, going through the Alps montains on a horseback or inside a coach, avoiding the wolves that are moving within a wolf pack and that are still devouring 300 people per year in the country, and mostly avoiding the highway bandits and thieves whom bodies will be one day hanged with a rope at a gibbet. But Ramsay is quite fortunate; he is achieving the 1427 kms that separate Rome and Paris on the roads and tracks without any problems. As soon as he arrived in Paris, Ramsay is received in a think tank called the « Club de l’Entresol », philosophical and political society where so called people of quality are meeting to hold forth on major problems of their time. But Ramsay is unstable, hyperactive as we say nowadays… He is still not married and he is 42… He enjoys life to the full… So he decides to go to London to see what’s the weather like… We are in 1728 and as Ramsay enjoys Clubs, he is immediatly received at the Gentlemen’s Society and especially at the Royal Society, this prestigious society whom members are savants and intellectuals, founded a century ago by a certain savant and alchimist called Elias Ashmole. It is among the meetings of one or another society he is member of he is meeting a non jacobite Scotsman called James Anderson… James Anderson… He is a bit older than him which begins to be a venerable age at this time. Mais James – let’s call him James – is mainly known to be the writer of consitutions that were published in 1723 under the title « Constitutions of Freemasons », what we usually call the Anderson’s Constitution and that remains the reference rules to most of the masonic Grand Lodges throughout the two Hemispheres … Ramsay’s friend, Anderson, was among those brethren who met during the Saint John’s day of summer 1717 at the Goose and the Gridiron ale house to found the very first masonic Grand Lodge in London. The same people would meet again during the automnal equinox of the same year to found the Druid Order, still in activity and « recognized » as such by the United Grand Lodge of England… By the virtue of his friend network, Ramsay is initiated at the « Horn Lodge » in London, a rainy evening of March 1730… On the basis of his masonic initiation and « hyperactive behaviour », Ramsay goes back to Paris. He heard about a quite young masonic lodge, constituted few years ago on the French soil : Saint Thomas in Paris. It meets in the « Rue des Boucheries » ((Butcher street)) , street which no longer exists because it has been absobed by the Boulevard Saint Germain, in the 6th district of Paris…. The meetings, the tyled meetings are taking place at an English caterer’s called Barnabé Hute, the « Louis d’Argent » ((Name of the tavern)) … In a tavern’s backyard finally. Then, Andrew Michal Ramsay is going to meet Mary. She is a jacobite aristocrat… She is gorgeous, beautiful, rich and she has several parts of nobility which are fine for him. He was born commoner and he became under the regency of Philippe d’Orléans a knight of Saint Lazarus then Banneret of Scotland. Hence in 1735 Andrew Michael is getting married. Mary is 24, he is 46. She is a high lineage Scottish nobleman’s daughter, the Baron David Nairn, king of arms of the Most Ancient and Most Noble Order of the Thistle, chivalric order which Stuarts are Grand Dignitaries. Enthusiastic with our Order ((Freemasonry)) but a bit disappointed by interpretations of its history, Ramsay will write an oration that will deeply impact freemasonry… for ever… We are the 26th of December 1736… It is dark night when several brethren are meeting at the Saint Thomas Lodge, at Mr Hute’s, the « Louis d’Argent » tavern’s caterer… At this time the brothers are more numerous than usual and here is why… The Grand Master MacLeane is leaving is office and Lord Derwentwater is replacing him. Ramsay is the Orator ((Chaplain)) during the tyled meeting. He takes the opportunity of this meeting and its banquet to read an oration that is still famous. Here is the most known part :
Andrew Michael Ramsay dies in Saint Germain en Laye, the Jacobite city of France, the 7th of May 1743… He is the involontary founder of a masonic movement still called nowadays « Ecossism »… The great revolution brought by Ramsay is a claim : No, Freemasonry is not just coming from the stone builder and companions ; it is also and mainly coming from the crusaders and knights. Ramsay, both French and Scottish writer of the 18th century, left us some books. Here are their titles :
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Banquets, épées et chapeaux…
Quel drôle de titre que celui ci ! En fait il correspond aux titres des deux prochains articles de mon cru qui seront parus dans les prochains Epistolae ((La revue interne de la GLTSO, mon obédience pour celles et ceux qui l’ignoreraient encore)) . Ces articles répondent à un besoin important qui n’est pas toujours pris en compte par l’obédience. Il s’agit d’un double besoin – puisqu’il y a 2 articles – tant au niveau de la rituélie des banquets que celle de l’épée et du chapeau.
Ces articles, bien qu’ils puissent être lu par les Maçons de tous rites, sont principalement destinés aux Frères et Soeurs pratiquant le Rite Ecossais Rectifié, rite Chrétien ((oui, ça existe, mais encore faudrait il s’entendre sur la définition de « Chrétien » ? La définition que j’en donne est une personne qui a reçu le Baptême Chrétien tel que les premiers Chrétiens, ceux d’avant Nicée, le transmettaient. Ainsi, dans cette tradition, un Juif peut être Chrétien, à l’image des premières communautés.)) puisqu’ils approfondissent la gestuelle du rite en question.
Le Banquet :
C’est le malconnu du rite ; il est pratiqué par peu de loges et beaucoup pensent qu’il est exclusivement réservé aux occasions qui rythment la vie maçonnique. Pire encore, certains pensent qu’il n’est réservé qu’aux Saint-Jean… C’est pour réhabiliter et redonner ses lettres de noblesses au Banquet Rectifié que j’ai écrit cet article qui lui est dédié. Les textes historiques concernant le banquet sont passés en revue, qu’il s’agisse du rituel en lui même, du règlement associé ou de l’article qui lui est dédié dans le Code des Loges Réunies et Rectifiées ((…dans ses 2 versions)) de 1778…
Avec un seul objectif : redonner aux Loges l’envie de le pratiquer.
L’épée et le chapeau :
Eh oui, lorsque nous visitons différentes loges rectifiées nous en tirons un constat étonnant ; certaines ont créé leurs propres gestuelles qui dénotent avec les textes d’origines… Ainsi, au moment de la batterie nous voyons un Vénérable Maître coincer son épée sous son bras gauche (véridique !), d’autres oublier leur épée chez eux, d’autres Frères encore la poser par terre…
Et parlons du chapeau ! Certains s’adressent au Vénérable Maître sans se découvrir, certains imposent un tricorne, certains saluent sans ôter leur chapeau ni même lui porter leur main. Tricorne, Calot ou Chapeau de ville, là encore les avis divergent… La réponse sera dans l’article en question.
Tout est écrit dans les rituels et si ce n’est pas écrit, tout est largement suggéré. Politesse, correction et bon sens sont alors nos meilleurs amis. C’est grâce à une lecture approfondie des rituels d’origine (j’insiste, on évitera les rituels frelatés portant la mention manuscrite de Willermoz ajoutée par copier coller par des individus peu scrupuleux en quête d’authenticité; c’est parfois du bizarre) que nous pourrons retrouver une gestuelle simple de ces attributs hérités du 18e siècle.
Alors, bonnes lectures !
L’abbaye de Fontfroide
Quoi de mieux, lorsqu’il fait beau et chaud ((Contrepèterie !)) que d’aller visiter des monuments historiques que les pays Cathares et Catalans offrent à qui veut bien les découvrir ?
Ma belle et moi sommes partis à la découverte d’une abbaye d’abord bénédictine puis cistercienne; l’abbaye de Fontfroide qui tire son nom du puits situé dans la cour centrale et au fond duquel coule une source supposée très froide. Cette abbaye est située non loin de Narbonne, sur les hauteurs vallonnées de l’Aude, perdue au milieu d’une végétation luxuriante et de collines verdoyantes.
La visite dure deux petites heures, elle se divise en deux temps :
La visite de l’abbaye en tant que telle, magnifique, nous découvrons les lieux de vie, les dortoirs, le magnifique cloître autour duquel poussent les glycines, l’église dont les vitraux lui donnent une ambiance particulière et la salle capitulaire jouxtant le cloître…
La visite non moins étonnante et ravissante des jardins. Des jardins pour tous les goûts, un parterre de roses encore non écloses, des hôtels pour les insectes, un jardin médiéval, des ruches ainsi qu’un panorama pour le plaisir des yeux.
Voici donc quelques photographies qui vous donneront une idée du lieu… Allez le visiter !
Joyeux Noël et Bonne année 2015
Une année s’achève, une autre paraît telle une nouvelle Lumière… D’ailleurs, quel plaisir que de savoir que désormais les jours vont rallonger jusqu’à la Saint Jean d’été…
Noël marque le début de cet allongement des jours… C’est la bûche que nous allons mettre dans l’âtre afin de rendre visible et consistante la Lumière qui va nous permettre de passer l’hiver et dont la chaleur va faire du bien à notre foyer.
Cette période de fêtes est fraternelle au sens large, c’est l’occasion de retrouver parents et amis, d’échanger sur les bons et moins bons moments que nous avons passés ensemble… C’est l’occasion de se réunir autour d’une table, une bonne table, afin de partager le pain et le vin, à l’imitation du Divin Réparateur (comme l’aurait appelé Jean-Baptiste Willermoz, un de mes maîtres à penser).
J’avais envie, à cette occasion, de rappeler un message essentiel de Noël, à savoir le message de Paix et d’Amour qu’il véhicule grâce à ce poème dont j’ignore l’auteur :
C’est Noël tous les jours
C’est Noël chaque fois qu’on essuie une larme dans les yeux d’un enfant
C’est Noël chaque fois qu’on dépose les armes et chaque fois qu’on s’entend
C’est Noël chaque fois qu’on arrête une guerre et qu’on ouvre les mains
C’est Noël chaque fois qu’on force la misère à reculer plus loin
C’est Noël sur la terre chaque jour
Car Noël, mon frère, c’est l’Amour
C’est Noël quand nos coeurs oubliant les offenses sont vraiment fraternels
C’est Noël quand enfin se lève l’espérance d’un amour plus réel
C’est Noël quand soudain se taisent les mensonges faisant place au bonheur
C’est Noël dans les yeux du pauvre qu’on visite sur son lit d’hôpital
C’est Noël dans le coeur de tous ceux qu’on invite pour un bonheur normal
C’est Noël dans les mains de celui qui partage aujourd’hui notre pain
C’est Noël quand le gueux oublie tous les outrages et ne sent plus sa faim
C’est Noël sur la terre chaque jour
Car Noël, mon frère, c’est l’Amour
Alors je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’années, des fêtes lumineuses, des fêtes radieuses et heureuses. Des fêtes de réconciliation, des fêtes de joie et de bonheur…
Je vous souhaite également une très bonne année 2015, pleine de projets et de bonheur… Que l’Amour règne parmi les Hommes et que la Joie soit dans les Coeurs !
Connaissez vous Fish ?
Oui, son surnom signifie “poisson”… Mais c’est un artiste qui mérite d’être connu.
D’ailleurs, je me suis laissé dire que Derek ((son vrai prénom)) appartiendrait à la Dalkeith Kilwinning #10 située non loin de Rosslyn justement. Bon, ce n’est un secret pour personne… Il l’a officiellement annoncé et sa famille est dans cette loge depuis plus de 110 années.D’abord, il est Ecossais (ça vous aurait étonné, hein ?!?). Il est originaire de la région que l’on appelle le Lothian, au nord des Lowlands écossaises. Pour ceux qui ignoreraient où se trouvent les “Lowlands”, c’est toute la partie qui se situe entre les Highlands et l’Angleterre. Ainsi, Edinburg et Glasgow sont dans les Lowlands. Le Lothian est la région qui se situe sous Edinburg. Eh oui, c’est bien là, dans le mid-Lothian que se trouve la fameuse Rosslyn Chapel bien connue des passionnés d’ésotérisme et autres phénomènes occultes.
L’Ecosse est sa patrie. Indépendantiste et humaniste convaincu il s’oppose à toutes les formes de tyrannie et affiche ouvertement, à travers ses musiques, ses hymnes devrais-je dire, ses engagements pour un monde vraiment meilleur.
Fish a été pendant une petite dizaine d’années le leader du groupe “Marillion”, lui donnant ses lettres de noblesse. A mi chemin entre “Genesis” ((le bon, genre Foxtrot, Mama… Eventuellement, je dis bien éventuellement pour une personne en particulier “the lamb lies down on Broadway”)), Phil Collins ou Peter Gabriel ((je sais, on reste dans Genesis, mais si je vous parle de IQ ou de Pendragon vous allez me demander de quoi je parle… alors je reste dans le “connu”…)) .
Il a pris son indépendance en 1989-1990 en créant ses propres albums qui valent leur pesant d’or. Et ça n’est rien de le dire. C’est un poète moderne, un troubadour comme nous aimerions plus souvent en rencontrer. Entre sujets sérieux et engagés, musique de très grande qualité et poésie, il faudrait être difficile pour ne pas aimer Fish.
N’hésitez pas à vous procurer ses albums (“Virgil in a wilderness of mirrors” reste un “must” ou bien “internal exile”… heu… prenez les tous !)…