Tolkien, le maître absolu du genre

S’il est un livre qui a marqué mon enfance, il s’agit entre autres du Seigneur des Anneaux. C’est un ouvrage que j’ai lu en 1984, ma mère m’avait offert les 3 volumes du précieux ouvrage, volumes que je conserve encore dans ma bibliothèque pour des raisons affectives principalement.

J’ai souvenir d’avoir peiné à la lecture de cet ouvrage ô combien important pour l’histoire de la littérature, Tolkien étant le fondateur d’un genre littéraire jusqu’alors inédit, l’héroic fantasy, terme que nous avons du mal à définir en Français, encore qu’il nous arrive de parler de « genre fantastique »…

Il y a quelques années, Daniel Lauzon a décidé de retraduire l’ensemble de l’oeuvre de Tolkien et je dois vous dire que la nouvelle traduction est phénoménale à bien des égards.

D’abord, la nouvelle traduction fait que nous avons le sentiment que le livre a été écrit dans la langue de Molière ; je suis une personne très exigeante sur les traductions et je supporte assez mal les approximations ou les incohérences scribatoires dues à un manque d’approfondissement du sujet de la part du traducteur.

Ensuite, cette traduction donne un sentiment de fluidité générale qui rend l’ouvrage au demeurant complexe, d’une simplicité à lire qui peut nous étonner.

Bref, j’ai relu avec passion cette traduction du Seigneur des Anneaux et j’y ai pris un grand plaisir. J’ai tellement apprécié que je me suis procuré dans la foulée la nouvelle traduction du Silmarilion, ouvrage que javais lu au moins 4 fois auparavant. Là encore la traduction de Michel Lauzon a été phénoménale, rendant l’ouvrage très digeste… Je tiens à préciser que la lecture du Silmarilion constitue en soi un morceau de bravoure rendu désormais accessible.

Néanmoins, le traducteur s’est permis quelques libertés avec la traduction de certains noms de lieux ou de personnages. Ainsi, Frodon devient Frodo, Sylvebarbe devient Barbebois, Fondcombe devient Fendeval et il y a quelques autres subtilités du genre ; cependant, lorsqu’on le sait ça n’est plus vraiment génant encore que j’aurais beaucoup préféré que les noms d’origine soient conservés afin de maintenir une cohérence d’ensemble avec les autres oeuvres de l’univers de Tolien.

Bon, vous l’aurez compris, cette nouvelle traduction reste un chef d’oeuvre qui nous réconcilie avec l’oeuvre de Tolkien dont les premières traductions, celles de Francis Ledoux, étaient « ardues »…. Si vous n’avez jamais lu ce monument de la littérature britannique, c’est l’occasion de vous y mettre, ne boudez pas votre plaisir. Si vous aviez lu la traduction de Ledoux, laissez vous tenter par celle de Lauzon qui apporte un vrai plus à la lecture de cette histoire qui nous a tous fait rêver.

Bref, osez Lauzon…

C chez vous ? Pas chez moi en tous cas

Bonjour à tous, aujourd’hui un retour d’expérience « concrêt » avec l’une des plus mauvaise entreprise de livraison qu’il m’a été permis de rencontrer ; même colissimo pourrait paraître meilleure, c’est dire !!!

J’ai eu une très mauvaise expérience avec ce livreur que je souhaite absolument partager avec vous afin de vous informer des risques que vous encourez à utiliser cette société dite « de livraison » appelée #CCHEZVOUS (j’utilise les hashtags parce que mes posts sont relayés sur les réseaux sociaux… et que j’ai le module qui va bien pour les référencer). Donc prononcez c’est chez vous mais en fait c’est chez personne puisque c’est quand ils veulent visiblement…

Ce jour, j’aurais dû être livré d’un lave linge, donc rien d’exceptionnel, dans mon logement de Béziers par la société C CHEZ VOUS. Rendez vous était pris depuis le 12 novembre ; nous sommes le 26, c’est déjà vous dire s’ils sont réactifs pour livrer un lave linge… ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille… Mais attendez, c’est pas fini…

Ce matin, samedi, je me lève donc tôt pour accueillir les livreurs qui doivent livrer et installer mon lave linge. J’habite Canet en Roussillon, je me rends à Béziers, à 100 kms environ pour réceptionner l’électro-ménager.

Déjà, un jour avant alors que je travaillais j’ai reçu le message suivant… pour l’écouter c’est ici (j’ai volontairement brouillé le prénom mais on sent que c’est une personne motivée, non ?). Vous hallucinez ? Moi aussi… Le message est strictement incompréhensible. On distingue cependant « c chez vous »… Bon, à la fin de la formation que j’anime je cherche le numéro de la société et je les appelle ; on ne sait jamais, il y a peut être un problème de livraison… Je tombe sur une personne charmante qui me dit que tout va bien et que je serai bien livré le matin.

 Ce qu’il y a de formidable avec les nouvelles technologies, c’est qu’on peut tout tracer…

Le jour même je reçois le SMS ci contre qui m’informe que je peux suivre ma livraison en direct ! Quelle chance ! Il est 7h01, je suis devant mon thé et je me prépare à aller à Béziers.

Super, je vois que le camion est encore loin de Béziers, j’ai le temps ! Le temps de me doucher et je prends la voiture. Je longe la côte, Leucate, puis je m’engage sur l’A9 avec les péages qui vont bien.

J’arrive vers 8h30 à Béziers. Tout va bien, j’ai le temps, un email me dit qu’ils passeront entre 9h15 et 11h15… C’est un horaire qui me va et qui me laisse à penser que je serai rentré à 12h30 à la maison.

Je vais dans l’appartement concerné, c’est un appartement « tourisme » qui accueille régulièrement du monde, enfin surtout en saison estivale mais il peut arriver que mes studios accueillent du monde. Là je démonte l’ancienne machine, je bouge le réfrigérateur de façon à laisser de la place pour les livreurs. Impecc.

Le SMS se met à jour, je serai livré entre 10h et 11h, ça se précise. Je suis plutôt content. Je vois que le camion grâce à l’application est à 500m… Yessss !

Je dois m’absenter 3 minutes… pendant ce temps là je reçois coup sur coup 2 appels anonymes qui raccrochent quand je décroche. Ok… Les appels sont à 10h33. A 10h34  je reçois le SMS ci-contre, le second. Je me dis que ça doit être une blague ; ils ne sont même pas venus dans la rue…

J’appelle le numéro, je tombe sur une personne qui me dit qu’il se renseigne et qui raccroche… Je rappelle, je tombe sur une personne mal-aimable (j’écris aimable mais je pensais bais**…) qui annule ma livraison et qui me dit que le matériel retournera chez #Cdiscount… Je lui raccroche au nez…. Ca fait du bien #incompétence.

Furieux, j’écris un email circonstancié à #cchezvous . Ils me rappellent… Je tombe sur une femme plutôt sympa qui m’explique que mon interlocutrice précédente a  annulé – de son fait, elle ne souhaitait pas s’emmerder hein – ma livraison.

 

 

J’appelle la hotline client de cdiscount (pour ceux qui ne l’ont pas c’est le 09 70 80 90 50. Il faut chercher très longtemps pour la trouver). Je tombe sur un type plutôt sympathique qui me propose une relivraison ce lundi… Ils sont rigolos, on n’a que ça à faire !… Je lui dis que ce sera jeudi prochain, la seule disponibilité que j’ai. Il me dit que ça devrait être ok. Pour s’excuser du problème de livraison, j’ai doit à un avoir de… 10€ ; ça ne paye même pas le péage…

Voilà, je vous tiendrai au courant de la suite.

Le plus drôle est que j’ai recliqué sur le lien de localisation du camion, je suis tombé sur une enquête satisfaction client… Voici ce que j’ai rempli :

Q : Avez-vous un commentaire sur la conformité de la prestation ?

R : Changez de métier

Q : Avez vous un commentaire sur l’attitude du livreur ?

R : Achetez lui un réveil ou abonnez le à Pôle Emploi

Q : Avez-vous un commentaire sur la livraison ?

R : Annulée par le prestataire qui ne s’est pas déplacé.

Il est évident que la logistique n’est pas un métier facile, mais il me semble que l’incompétence n’a pas sa place chez un prestataire logistique. J’en ai fait les frais puisque le livreur n’a pas daigné  prendre ma rue et venir frapper à la porte.

Bilan de la journée ? Une demi-journée de perdue… Une entreprise de livraison qui s’en fout…. Ne jamais lâcher Amazon… #regrets

Edit 1 : Le jour même en fin de journée je reçois de #CDISCOUNT un remboursement partiel, à savoir le montant de la machine sans les frais de transport ; bref, si ils n’ont pas livré, c’est de ma faute. Ayant payé avec Paypal, je signale le litige portant sur :

  1. Le fait que c’est le vendeur qui a annulé la vente (C’est pas un refus de vente ça ?)
  2. Le fait que c’est le livreur qui a refusé de livrer.

Edit 2 : Heureusement que j’ai payé par Paypal, ça m’a permis de faire une réclamation en bonne et due forme et j’ai ainsi pu obtenir le remboursement intégral de la commande, frais de livraison compris.

Me concernant, CDISCOUNT c’est bel et bien fini, j’ai rarement rencontré autant d’incompétence et de sérieux.

Ma recommandation si vous commandez chez #CDISCOUNT ? Vous appelez le service client et vous spécifiez que vous ne souhaitez pas vous faire livrer par #CCHEZVOUS parce qu’ils sont simplement incompétents ; je vous invite à taper c chez vous sur google et à regarder leurs évaluations sur google maps et vous constaterez que leur service est médiocre.

Bref, quand on compare les livraisons #AMAZON et celles de #CDISCOUNT , on comprend tout de suite pourquoi Amazon marche beaucoup mieux…

Ce post restera évidemment public tant que la livraison n’aura pas été effectuée de façon sérieuse et loyale. La livraison ayant été annulée par #CDISCOUNT, ce post restera donc.

Un Macallan 12 à Edinburgh

The Queen’s arms à Edimbourg est un pub traditionnel établi dans la capitale écossaise. On pense qu’il a été installé en 1851, date à laquelle il appartenait à James Smith. Le pub a été acheté par la Edinburgh Corporation en 1872 et appartient toujours à cet organisme. Le Queen’s Arms a eu plusieurs propriétaires au fil des ans et a été reconstruit deux fois. Le 1er janvier 1970, il est devenu un hôtel. Lorsque le pub était un hôtel, il disposait de 14 chambres avec un bar lounge et un restaurant. Il y avait aussi deux salles à manger privées et deux salons.

Le Queen’s Arms est réputé pour sa bonne cuisine et son service. De nombreux critiques ont commenté la qualité de la nourriture et sa présentation, affirmant que c’était un très bon rapport qualité-prix. Le Queens Arms a reçu le prix du restaurant AA de l’année en 2007.

C’est évidemment ce pub que Paul et moi avons choisi pour passer une excellente soirée, en juin 2022, à Edimbourgh.

Et à cette occasion, j’ai commandé un petit Macallan 12 ans d’âge.

Que dire sur ce whisky ?

C’est un single malt vieilli en fûts de chêne pendant au moins 12 ans – ce qui explique son âge – . Il a une saveur douce et fruitée avec des notes de cerise et de vanille et une finale douce et « moelleuse ». Ses arômes sont principalement le caramel et la vanille. L’arôme est doux et les connaisseurs peuvent y trouver des notes de noix de pécan.

Alors imaginez, vous êtes assis dans un petit canapé de style « chesterfield », au fond d’un pub « classe » avec votre fils ; vous y écoutez une musique locale, vous profitez de l’ambiance du pub, feutrée et boisée… Et là on vous apporte un whisky qui est parmi les meilleurs de la Speyside. Le paradis quoi…

 

Springbank 10 ans d’âge

C’est un whisky qui est souvent controversé ; certains pensent qu’il est surfait, d’autres pensent qu’au contraire c’est un whisky qui mérite sa place dans le panthéon personnel de tout amateur de single malt, à savoir sa cave à whisky, si tant est qu’on puisse appeler le lieu dit ainsi…

Je ne vais pas y aller par 4 chemins, j’ai adoré ce whisky… Je le comparerai volontiers à un bon Jura ou à un Kilchoman ; bref c’est selon moi un très bon whisky tourbé.

Déjà il possède une robe superbement dorée et quand vous retirez le bouchon, vous sentez les effluves de fruits et d’agrumes. Certains sentent de la vanille ; j’ai beau chercher je ne la sens pas en revanche je peux sentir des  épices légères. Bon, les goûts et odeurs varient selon la sensibilité de chacun.

Je sais ce que certains diront : c’est un whisky des îles donc il est tourbé et la tourbe gâche le goût… Je sais, c’est classique. J’ai toujours pensé que pour apprécier un whisky tourné il fallait d’abord savoir apprécier un whisky fruité, rond, fleuri du Speyside.

Bon, déjà le Springbank ne vient pas d’Islay… Eh oui, il vient d’une distillerie de Campbeltown qui se trouve sur la péninsule située sous l’île d’Islay à côté de l’île d’Arran.

Ensuite il n’est pas fortement tourbé ; c’est un whisky que je conseille aux amateurs de Speysides qui souhaitent découvrir les whiskys tourbés. Ses arômes fleuris sont prédominants et la tourbe intervient pour relever ce délicieux breuvage.

Enfin il se boit en apéritif et/ou en digestif selon votre bon plaisir. Bref, c’est un whisky que je vous recommande.

De la bonne heroic-fantasy française

Ceux qui me connaissent savent qu’il y a plusieurs types de lectures qui retiennent mon attention : Les romans historiques, la science fiction, l’héroic-fantasy et les essais et études consacrées à l’histoire, la politique et aux civilisations celtes.

Depuis plusieurs mois je cherchais des auteurs de héroic-fantasy français, pensant que ce genre n’est pas le propre de la littérature anglo-saxonne même si le maître incontesté sur le sujet est assurément J.R.R. Tolkien. Et pour cause, Bilbo le Hobbit et le Seigneur des Anneaux ont été à l’origine de tant et tant de littérature qu’il serait bien impossible de lister tous les auteurs et ouvrages qu’ils ont inspirés.

Cependant, j’ai trouvé 2 auteures exceptionnelles.

La première est Anaïs Cros qui a écrit la saga des Lunes de Sang… Cette saga met en scène 3 amis improbables et totalement différents, un nain, un demi-lunaire et une femme, qui ont pour objectifs de lutter contre des personnes maléfiques et maintenir la paix dans un royaume fantastique. Si vous aimez les enquêtes policières, les attaques magiques, les querelles fratricides, les chevauchées de dragons, cette saga composée de 6 livres (3 volumes) retiendra toute votre attention. J’ai personnellement adoré les liens qui unissent Evrahl le nain, Listak le demi-lunaire et Amhiel, cette femme tellement sensible… Une saga que je relierai sans aucune hésitations.

La seconde est Magali Ségura qui a publié plusieurs saga. J’ai lu le cycle « éternité » composé de 3 volumes qui sont superbes et haletants. L’histoire est celle d’une « sorcière », Naslie et son compagnon le guerrier de l’acier Yshem, aux caractères complètement opposés qui se lancent à la poursuite de leur fils qui a été enlevé… Touchant, captivant, plein de rebondissements, ces livres sont des pépites.

L’avantage de lire de la fantasy en français, c’est qu’il n’y a pas de traduction erronée ; là les mots nous touchent directement, ils nous parlent, ils transmettent directement leurs messages. La lecture des deux sagas que je vous recommande est un vrai plaisir, un délice à consommer sans modération.