Les Whiskies

Un Macallan 12 à Edinburgh

The Queen’s arms à Edimbourg est un pub traditionnel établi dans la capitale écossaise. On pense qu’il a été installé en 1851, date à laquelle il appartenait à James Smith. Le pub a été acheté par la Edinburgh Corporation en 1872 et appartient toujours à cet organisme. Le Queen’s Arms a eu plusieurs propriétaires au fil des ans et a été reconstruit deux fois. Le 1er janvier 1970, il est devenu un hôtel. Lorsque le pub était un hôtel, il disposait de 14 chambres avec un bar lounge et un restaurant. Il y avait aussi deux salles à manger privées et deux salons.

Le Queen’s Arms est réputé pour sa bonne cuisine et son service. De nombreux critiques ont commenté la qualité de la nourriture et sa présentation, affirmant que c’était un très bon rapport qualité-prix. Le Queens Arms a reçu le prix du restaurant AA de l’année en 2007.

C’est évidemment ce pub que Paul et moi avons choisi pour passer une excellente soirée, en juin 2022, à Edimbourgh.

Et à cette occasion, j’ai commandé un petit Macallan 12 ans d’âge.

Que dire sur ce whisky ?

C’est un single malt vieilli en fûts de chêne pendant au moins 12 ans – ce qui explique son âge – . Il a une saveur douce et fruitée avec des notes de cerise et de vanille et une finale douce et « moelleuse ». Ses arômes sont principalement le caramel et la vanille. L’arôme est doux et les connaisseurs peuvent y trouver des notes de noix de pécan.

Alors imaginez, vous êtes assis dans un petit canapé de style « chesterfield », au fond d’un pub « classe » avec votre fils ; vous y écoutez une musique locale, vous profitez de l’ambiance du pub, feutrée et boisée… Et là on vous apporte un whisky qui est parmi les meilleurs de la Speyside. Le paradis quoi…

 

Springbank 10 ans d’âge

C’est un whisky qui est souvent controversé ; certains pensent qu’il est surfait, d’autres pensent qu’au contraire c’est un whisky qui mérite sa place dans le panthéon personnel de tout amateur de single malt, à savoir sa cave à whisky, si tant est qu’on puisse appeler le lieu dit ainsi…

Je ne vais pas y aller par 4 chemins, j’ai adoré ce whisky… Je le comparerai volontiers à un bon Jura ou à un Kilchoman ; bref c’est selon moi un très bon whisky tourbé.

Déjà il possède une robe superbement dorée et quand vous retirez le bouchon, vous sentez les effluves de fruits et d’agrumes. Certains sentent de la vanille ; j’ai beau chercher je ne la sens pas en revanche je peux sentir des  épices légères. Bon, les goûts et odeurs varient selon la sensibilité de chacun.

Je sais ce que certains diront : c’est un whisky des îles donc il est tourbé et la tourbe gâche le goût… Je sais, c’est classique. J’ai toujours pensé que pour apprécier un whisky tourné il fallait d’abord savoir apprécier un whisky fruité, rond, fleuri du Speyside.

Bon, déjà le Springbank ne vient pas d’Islay… Eh oui, il vient d’une distillerie de Campbeltown qui se trouve sur la péninsule située sous l’île d’Islay à côté de l’île d’Arran.

Ensuite il n’est pas fortement tourbé ; c’est un whisky que je conseille aux amateurs de Speysides qui souhaitent découvrir les whiskys tourbés. Ses arômes fleuris sont prédominants et la tourbe intervient pour relever ce délicieux breuvage.

Enfin il se boit en apéritif et/ou en digestif selon votre bon plaisir. Bref, c’est un whisky que je vous recommande.

Auchentoshan… Coeur de bois

On ne va pas vous mentir ; c’est par hasard que ma tendre et moi sommes tombés (heu… Je ne suis pas certain que le terme soit vraiment adéquat) sur cette bouteille… Un whisky que nous ne connaissions pas ; en plus ça captait super mal dans le duty free de l’aéroport de Porto pour avoir des informations sur ce single malt. Donc dans le doute, on l’achète afin de le goûter ce que nous avons fait ! Il s’agit de Auchentoshan Heartwood… Prononcez /Aokhentochanne/…

Bon, première surprise… Il n’est pas du Speyside… et compte tenu de son goût non fumé ni tourbé, il n’est pas d’Islay non plus… Ce petit futé est distillé dans les Lowlands, preuve que dans cette région on sait aussi faire du whisky ! Bon, maintenant les Lowlands c’est grand… Alors soyons un peu plus précis. Ce whisky est distillé à l’ouest de Glasgow en allant vers Dunbarton, au nord de Paisley (là où je fais faire mes kilts)… vous situez ? (Edinburgh à droite, Glasgow à gauche, à peu près à la même hauteur sur une carte…).

Seconde surprise… Triple distilled… Oui, j’ai aussi tiqué en lisant ceci… 3 distillations… C’est assez exceptionnel pour être souligné.

Sa robe est très sympathique, dorée mais pas trop. Il titre quand même à 43° ce qui est très correct pour un single malt. Bon, comme c’est un whisky de duty free, la bouteille est en 1 litre…

Son vieillissement est assuré en fûts de Cherry et de bourbons… Cela donne un goût nécessairement puissant. Le Cherry est une liqueur à base de cerise, donc on peut facilement imaginer que le fût particulier va impacter le vieillissement. Les fûts de cherry sont souvent utilisés dans le vieillissement des whiskies, surtout quand on veut leur donner un peu de puissance. Ici, le vieillissement est au Cherry et au Bourbon. C’est très bon, cela donne un goût spécial au whisky.

Et au goût ?… Il est rond, il est fruité, très fruité même. On dit de lui qu’il donne des arômes de fruits noirs. J’avoue avoir eu du mal à les trouver ; en revanche, j’y ai plutôt trouvé des arômes d’agrumes (je dois être bizarre)… et grâce à sa triple distillation, je l’ai aussi trouvé plus « léger » (si tant est qu’un whisky puisse être léger, hein…) qu’un Speyside…

Allez, c’est du bon ; c’est du sans risque avec même une note sympa en bouche pour les amateurs qui chercheraient un whisky un peu original. Si vous cherchez de l’original, vous l’avez trouvé !

 

Une colline noire du Speyside, de 18 ans d’âge.

Knockando 18 ans - KeltikaColline se dit « cnoc » et noir se dit « dubh » en gaélique écossais (proche du « du » breton, ayant la même signification). Nous allons donc parler du Knockando (cnoc dubh / cnoquedou), la colline noire du Speyside.

A force de nous lire, vous devez avoir le déclic : Speyside… donc c’est un whisky qui n’est pas tourbé, plutôt rond et fruité. Et vous avez raison. Le Knockando est un whisky à la belle couleur ambrée. Sa bouteille est élégante, l’étui et l’étiquette sont noirs et dorés en écho à la belle couleur ambrée du whisky. Il est vieilli en fût de cherry, ce qui explique la couleur de sa robe, également sa rondeur et le fait qu’il soit très fruité.

C’est un whisky assurément boisé ; en fait c’est le premier retour que nous avons au nez (si vous aimez les whiskys boisés, vous allez vous régaler, il est vraiment sympa.). Et le boisé évoque naturellement les campagnes, les granges humides dans lesquelles reposent du bois… Allez, ça vous rappellera plein de souvenirs de votre enfance.

En bouche, il est rond et fruité. Ses arômes remontent sympathiquement au nez et descendent lentement dans la gorge. C’est un whisky qui va vous laisser un goût de fruits secs (comme beaucoup de whisky). Il est vraiment très sympa et pas très fort (43°, ce qui est correct pour un whisky mais pas excessif comparé à un whisky d’Islay qui peut monter à plus de 57°).

C’est un whisky qui a vieilli 18 années en fût. Rappelons que dès qu’il est mis en bouteille, le whisky ne vieillit plus (un petit rappel ne fait pas de mal). Aussi, si vous cherchez un whisky qui a bien vieilli, le 18 ans d’âge de Knockando vous conviendra.

Un whisky à servir en apéritif, jute avant un bon repas, également en digestif après un repas de famille.

Le Cragganmore

C’est assurément un whisky du Speyside… et qui dit Speyside dit whisky rond, fleuri…

Le Craggan est un cours d’eau du nord du Speyside, celui là même qui entre dans la composition merveilleuse de ce whisky enchanteur.

CragganmoreNous avons eu la chance de déguster un 12 ans d’âge qui répond tout à fait aux attentes d’un whisky de cette région. Il est effectivement rond, équilibré en bouche… Je l’ai trouvé légèrement iodé ce qui est pour le moins surprenant parce que la distillerie n’est pas du tout au bord de la mer… Elle est au contraire dans les terres, mais elle subit l’influence de la mer située non loin de là.

Au niveau des arômes, ceux qui aiment les fruits et agrumes seront servis !!! On peut y trouver des arômes de citron ou de pamplemousse… Également des notes de fleurs encore que je les ai trouvées plus discrètes que les arômes fruités.

C’est assurément un grand whisky qui plaira aux amateurs de whiskies fleuris, ronds et équilibrés. C’est évidemment un single malt riche qui laisse apparaître des arômes variés qui font vibrer les papilles… J’en connais quelques uns qui l’ont apprécié et la photo laisse apparaître le niveau de notre première descente (avec les copains !!!).

Il paraît que c’est un whisky complexe. Je le trouve personnellement riche en goûts et en arômes…

Bref, je le recommande aux amateurs exigeants de single malts, ceux qui ne souhaitent pas être déçus et qui souhaites avoir différents arômes en bouche.

Oban, une ville, un whisky

ObanIl y a longtemps que je souhaitais écrire un article sur Oban… Chaque fois que je vais en terre d’Ecosse, c’est un point de passage obligé.

Oban est une petite ville portuaire située dans les Highlands, à 3h30 de Glasgow (par la route) sur la côte ouest. Ce port est un lieu stratégique qui vous conduira vers toutes les îles d’Ecosse, qu’il s’agisse de Mull ou des Hébrides (où l’amateur appréciera les midges Sourire )… J’apprécie Oban car c’est une ville qui inspire la tranquillité.

La particularité de cette ville est d’avoir un… petit Colisée… Vous ne rêvez pas, cette ville possède un sorte de petit Colisée qui a été construite à la fin du 19e siècle par un riche habitant de la ville qui souhaitait donner du travail à tout le monde. C’est ainsi que naquit la McCaig’s tower. Cela vaut le coup de garer sa voiture en ville et monter par les petits chemins jusqu’à cette bâtisse. D’une part les maisons que l’on croise sont magnifiques, ensuite l’endroit est très romantique. Lorsque l’on arrive à la McCaig’s tower, on se rend compte qu’il s’agit d’un mur d’enceinte terriblement fleuri et très romantique.

Lorsque vous avez visité la McCaig’s tower, arrêtez vous au pub local, situé sur l’avenue principale qui traverse la ville, côté quais. Le pub s’appelle le Cuan Mor… C’est une brasserie qui propose des bières originales. C’est aussi un restaurant assez branché, très sympathique. Si vous y allez aux heures de pointe, il vous faudra patienter car le pub est très fréquenté. Par contre quand vous êtes installés à table, le plaisir (intense) commence ! C’est bon, c’est délicieux, leurs bières sont bonnes, c’est du pur plaisir…

Oban 14 ansMais quand on est à Oban, il faut prendre son temps… Non loin du Cuan Mor, que vous remontez vers la colline, vous prenez la première à droite… C’est une impasse, mais quel plaisir que de s’y perdre ! Une enseigne pend dans la rue et là vous découvrez que c’est l’impasse de la distillerie du fameux single malt, fondée en 1794…

La visite de la distillerie vous permettra de découvrir un lieu magique, envoûtant. Toutes les étapes de conception, de distillation sont décrites au cours de la visite qui vous montrera les bacs de fermentation et les alambics. Cette visite se termine comme il se doit, avec une dégustation. Ils vous offrent également un verre de la distillerie à l’occasion de certaines visites guidées.

C’est un whisky fleuri de 14 ans d’âge qui a maturé dans des futs de cherry importés des Etats-Unis. Il dégage un parfum très subtil de fruits, de miel avec une légère touche d’iode. Il est beau, il est bon, il est rond, il fait même frais quand on l’a en bouche.

C’est de très loin mon whisky fleuri préféré, devant Macallan, c’est tout dire. Il ne peut pas laisser indifférent les vrais amateurs de bons whiskys.

Le Jura, un whisky subtil

Bouteille de Jura Superstition

C’est par hasard que quelques amis (une dizaine) sont venus dîner à la maison et comme à leur habitude, quand certains viennent déjeuner ou dîner, il apportent une bouteille de whisky – du single malt très généralement.

Cette fois là, nous avons eu la chance de déguster un délicieux Jura…

Contrairement à ce que son nom indique, ce n’est pas un whisky qui vient de Lons-le-Saunier… non, c’est bien un whisky écossais qui nous vient de l’île de Jura. C’est une ile des Hébrides (intérieures) située sous Mull et au dessus d’Islay… Islay… whisky… voilà, nous y sommes ! J’ai appris en fouillant un peu sur l’encyclopédie mondiale que c’est sur cette ile que G. Orwell aurait achevé d’écrire son roman 1984.

Nous pouvons facilement deviner que, venant des îles, ce whisky aura une teneur fumée. C’est effectivement le cas, il est cependant bien moins tourbé que les whiskys d’Islay ou que le Talisker de Skye. Il est en revanche beaucoup plus tourbé que son proche parent : le Scapa.

Il est également très rond en bouche, très fruité également avec quelques saveurs de miel épicé. Allez, il m’a plu, je suis emballé… C’est un excellent compromis entre un Caol Ila et un Oban par exemple. Pour celles et ceux qui n’ont pas l’habitude des tourbés, c’est un whisky qui constitue une excellente approche.

En plus il s’appelle superstition et affiche – ce qui peut paraître surprenant pour un malt d’Ecosse –  une croix ansée égyptienne, l’ankh qui est un haut symbole de spiritualité… Entre la spiritualité et le spiritueux il n’y a qu’un pas que nous avons vite fait de franchir !

C’est donc une superbe whisky aux goûts variés dans une bouteille d’exception !

Slàinte !

 

Caol Ila 12 ans d’âge

Bouteille de Caol IlaDes amis sont venus à la maison et ils avaient dans leur panier un Caol Ila de 12 ans d’âge.

Pour ceux qui l’ignorent, le Caol Ila est un whisky tourbé ; ce qui peut signifier qu’il vient d’Islay, l’île qui produit la plus grande part des whiskys tourbés. C’est effectivement de là qu’il vient, la distillerie se trouvant sur la côte située au nord-est de l’île, non loin de Port Askaig.

La bouteille est élégante, légèrement évasée. Le whisky possède une belle couleur dorée qui dans le verre s’éclaircit (on le voit sur la photo). Lorsque vous ouvrez la bouteille, de suite vous sentez la tourbe qui ne vous trompe pas sur son origine.

Moins fort que l’Ardbeg, tant en goût qu’en degré, il est quand même à 43° et se boit comme tel. D’ailleurs, avec ce degré il n’est pas besoin de le couper à l’eau de source – si tant est que l’on puisse couper un whisky.

Au niveau du palais, c’est un délice. La tourbe laisse vite la place à des senteurs légèrement fruitées, agréables. Certains y trouvent également un arrière goût d’amande que je n’ai pas personnellement constaté. Il peut paraître également légèrement épicé, ce qui ne gâte rien.

C’est un whisky qui reste très tourbé, rappelant la terre des îles d’Ecosse comme tous les whiskys d’Islay. Il convient aux connaisseurs qui apprécient déjà le whisky authentique et “masculin”.

Merci les amis !

Ardbeg Uigeadail

Je vous avais précédemment annoncé un whisky spécial ; le voici !

Ardbeg UigeadailIl s’agit d’un Islay, donc… tourbé ! Très tourbé même… et très fruité. C’est de cette île du sud de l’Ecosse, dans les Lowlands que viennent la grande majorité des whisky tourbés. Jim Murray, spécialiste des whiskys, le nomme « 2009 World Whisky of the Year ». Nous sommes donc dans l’excellence, dans le grand art des eaux de vies écossaises ((Je rappelle que whisky est le mot gaélique pour dire « eau de vie ».)) .

Ce whisky tire son nom (imprononçable, nous sommes d’accord… encore qu’on pourrait le prononcer « houguedelle ») du loch dans laquelle la distillerie puise l’eau pour la distillation.

A 54,2°, c’est assurément une boisson d’hommes ! C’est un excellent whisky – un single malt – qui va laisser à votre palais des notes de miel et de fruits séchés. Il ne peut en aucun cas vous laisser indifférent. Pour celles et ceux qui trouveraient ce degré vraiment trop élevé, reportez vous à cet article qui vous indique dans quelles conditions vous pouvez couper votre whisky d’un peu d’eau : https://www.keltika.org/in-vino-veritas/boire-de-leau-du-speyside

Au niveau esthétique la bouteille et son coffret sont vraiment sympathiques ; ils sont décorés de motifs celtiques (entrelacs…) dans des tons propres aux pays Celtes utilisant le vert, le noir, le blanc, le doré…

Allez, nous sommes sous le charme. A déguster en kilt et en se blindant à la cornemuse ! Ou alors à déguster avec des amis… (merci à Léon et Guylaine Sourire )

L’estuaire du Lour

Aberlour 16 ansUne fois n’est pas coutume voici la présentation d’un excellent whisky, l’Aberlour que j’ai la chance de déguster en 16 ans d’âge… C’est évidemment un single malt… hein… on ne va pas se risquer sur un bizarre…

Aberlour signifie en gaélique écossais « l’estuaire du Lour », le Lour étant une rivière. Nous sommes dans le Speyside, cette région d’Ecosse qui produit des whiskys équilibrés, ronds, fleuris. D’ailleurs nous avons déjà présenté plusieurs whiskys de cette région tels le Glenfiddish, le Glenmorangie ou le Macallan.

L’aberlour 16 ans d’âge est issu d’une double maturation. En fait son goût est dû au fait que la distillerie importe de vieux fûts de Cherry et de Bourbon depuis les Etats-Unis. Ainsi le whisky peut reposer pendant plusieurs années dans des fûts différents et acquérir cette saveur unique que personnellement j’aime beaucoup.

Au niveau du goût, les amateurs de whiskys ronds et fruités seront aux anges. Il est franchement doux en bouche et peut laisser supposer des notes fleuries ou éventuellement des notes de fruits secs. Il est simplement délicieux. Sa couleur est un peu plus ambrée que celle des autres whiskys.

Aberlour est un whisky qui est, selon moi, plus fruité qu’un Glenfiddish par exemple (ne chipotons pas, nous sommes dans les excellents whiskys !) et pourra plus surprendre vos invités. A boire à température, comme tous les malts que l’on respecte.

La prochaine note de dégustation sera à propos d’un whisky tourbé réellement exceptionnel… mais chut, surprise en attendant.