Oui, son surnom signifie “poisson”… Mais c’est un artiste qui mérite d’être connu.

D’ailleurs, je me suis laissé dire que Derek ((son vrai prénom)) appartiendrait à la Dalkeith Kilwinning #10 située non loin de Rosslyn justement. Bon, ce n’est un secret pour personne… Il l’a officiellement annoncé et sa famille est dans cette loge depuis plus de 110 années.D’abord, il est Ecossais (ça vous aurait étonné, hein ?!?). Il est originaire de la région que l’on appelle le Lothian, au nord des Lowlands écossaises. Pour ceux qui ignoreraient où se trouvent les “Lowlands”, c’est toute la partie qui se situe entre les Highlands et l’Angleterre. Ainsi, Edinburg et Glasgow sont dans les Lowlands. Le Lothian est la région qui se situe sous Edinburg. Eh oui, c’est bien là, dans le mid-Lothian que se trouve la fameuse Rosslyn Chapel bien connue des passionnés d’ésotérisme et autres phénomènes occultes.

L’Ecosse est sa patrie. Indépendantiste et humaniste convaincu il s’oppose à toutes les formes de tyrannie et affiche ouvertement, à travers ses musiques, ses hymnes devrais-je dire, ses engagements pour un monde vraiment meilleur.

Fish a été pendant une petite dizaine d’années le leader du groupe “Marillion”, lui donnant ses lettres de noblesse. A mi chemin entre “Genesis” ((le bon, genre Foxtrot, Mama… Eventuellement, je dis bien éventuellement pour une personne en particulier “the lamb lies down on Broadway”)), Phil Collins ou Peter Gabriel ((je sais, on reste dans Genesis, mais si je vous parle de IQ ou de Pendragon vous allez me demander de quoi je parle… alors je reste dans le “connu”…)) .

Il a pris son indépendance en 1989-1990 en créant ses propres albums qui valent leur pesant d’or. Et ça n’est rien de le dire. C’est un poète moderne, un troubadour comme nous aimerions plus souvent en rencontrer. Entre sujets sérieux et engagés, musique de très grande qualité et poésie, il faudrait être difficile pour ne pas aimer Fish.

N’hésitez pas à vous procurer ses albums (“Virgil in a wilderness of mirrors” reste un “must” ou bien “internal exile”… heu… prenez les tous !)…