La Auld Alliance

Les Français passionnés d’histoire et de vieux malts y font souvent référence; il s’agit de ce que nous appelons la Auld Alliance, l’Ancienne Alliance en vieux Scot ((Langue Ecossaise, idiome se situant à la croisée des chemins entre l’Anglais, le Gaélique et le Français)) .Il s’agit en fait de la plus vieille alliance jamais contractée entre plusieurs pays. A l’origine, 3 pays la formaient ((3 la forment…)) ; il s’agissait de l’Ecosse, de la France et de la Norvège. Cette Alliance était principalement militaire et dirigée contre l’ennemi commun : L’Angleterre.

Les premières traces de cette alliance remontent à 1165 avec un échange d’ambassadeurs entre la France et l’Ecosse. Il faudra attendre 1295, le 23 octobre pour que le traité soit signé à Paris ((Par Philippe le Bel… les boules !!!)) . Le traité prévoyait que lorsqu’un des pays signataires était attaqué par l’Angleterre, les autres voleraient à son secours.

Plusieurs monarques dont Robert Bruce vont renouveler cette Alliance qui sera révoquée par le traité d’Edimbourg en 1560. La raison de cette révocation est l’influence grandissante des Protestants Ecossais qui préfèrent s’allier aux Anglais qu’aux Français ((Ce qui n’empêchera pas la guerre civile écossaise pour les mêmes motifs)) .

La Auld Alliance va durablement impacter les relations Franc-Ecossaises sous bien des aspects. Culturellement, les échanges s’intensifient, le whisky et le bordeaux s’échangent facilement,  ensuite la double nationalité s’acquière facilement. Cette double nationalité sera révoquée par le parlement Français en 1903 ((Je n’ose vous dire ce que j’en pense…)) . Enfin, les peuples Français et Ecossais ont l’un pour l’autre une réelle admiration, un vrai respect.

Cette proximité que nous avons avec Alba fait encore dire à nos contemporains que la Auld Alliance est plus que jamais vivante…

Old malts and history passionated French are very often refering to it ; it is what we are calling the Auld Alliance, the old treaty in old Scot.It is the oldest alliance ever signed between several countries. Originaly, 3 of them were forming it ; they were Scotland, France and Norway. This was a mainly military alliance turned to the common ennemy : England.

The very first traces of this alliance are found in 1165 with an exchange of ambassadors between France and Scotland. The formal treaty is signed in Paris on October the 23th 1295 ((Signed by Philipp the Bel, the one who exterminated the Templars… arghhh)) . The treaty mentioned that if a signing country was under attack by England, the others would come to help him.

Several kings, among them Robert the Bruce, have renewed this Alliance. It will be revoked by the treaty of Edinburgh in 1560. The cause of the revocation is the growing influence of the Protestants who prefered having an alliance with the English than with the French ((mostly catholics – this will unfortunatly not empeach the Scottish civil war)) .

The Auld Alliance is going to really impact within time  the France-Scotland relationships under a lot of aspects.
Culturally, interchanges are growing, the whisky and the bordeaux wine are easily exchanged then the dual citizenship is established for those who wish to have it. This dual citizenship will be revoked by the French parliament in 1903 ((I can not express what I DO think about this revocation… I could be rude.)) . Then, the French and Scottish peoples have one for the other a real admiration and a very strong rispect.

This closeness we have with Alba is the basement that makes our contemporan people say the Auld Alliance is more than ever alive.

Blason France Blason Scotland

 

Six mois après, pourquoi l’Ecosse n’est elle pas devenue indépendante ?

C’est au cours d’un week end sympathique dans le Minervois, à la recherche d’une introuvable « curiosité », que nous avons rencontré un charmant couple Britannique de son état, elle d’Edinburgh et lui d’Ulster (en Irlande du Nord… hein…). Fort d’échanges sympathiques et jacobites convaincus, ils nous ont simplement expliqué pourquoi l’Ecosse n’est pas devenue indépendante, alors que les scores et les résultats du vote étaient serrés.

EcosseLa réponse, nous la subodorons ou nous la connaissons tous : C’est de la faute aux Anglais… Bien, outre cette vieille rengaine qui  est à la fois propre à l’Ecosse et à la France (la Auld Alliance quoi), nous devons regarder la réalité par les faits et non les préjugés.

D’abord, posons nous la question suivante : Pour le vote de l’Indépendance Ecossaise, qui avait le droit de voter ? Les Ecossais ?

La réponse est… non. Pouvaient voter tous ceux qui ont une maison ou qui habitent en Ecosse… Cela inclut les propriétaires de maisons de Campagne dans la banlieue d’Edinburgh ou de Glasgow, voir plus au nord du côté d’Inverness… Ainsi, les nombreux Anglais (pas si nombreux que ça mais cela a suffit à faire la différence) ont pu voter en faveur ou contre l’indépendance d’Alba ((Nom gaélique de l’Ecosse ; on peut aussi trouver « Caledonia »)) .

Evidemment, les Anglais ayant des possessions en Ecosse ont très majoritairement soutenu le rattachement du territoire Celte au Royaume Uni. Car la réalité, aussi triste soit elle, est qu’une large majorité des Ecossais était en faveur de l’indépendance, mais que les Anglais ayant eu le droit de se prononcer sur l’indépendance de par leurs propriétés ou titres de logements, l’ont contrecarrée.

Ceci explique pourquoi le rattachement a été adopté à une très faible majorité…

Néanmoins, cette volonté d’indépendance va se développer les prochaines années en Europe ; avec elle, les Etats et Nations n’ont plus de vraies raisons d’exister et nous allons retourner comme du temps de Charlemagne, avec une capitale Européenne et des régions avec leurs spécificités culturelles… L’Ecosse a manifesté son indépendance, bien que ne l’ayant pas obtenu elle a quand même gagné en représentation et en autonomie car le Royaume Uni a dû lâcher des compensations politiques et financières.

La question de l’indépendance se répand et la Catalogne, la région la plus riche d’Espagne, entend emboîter le pas à l’Ecosse… et demander aussi son indépendance.

 

Boire de l’eau du Speyside

Eau du SpeysideBon, lorsque nous ne dégustons pas un vieux malt, ma tendre et moi apprécions aussi de boire de l’eau… Non vous ne rêvez pas, nous parlons bien de cette boisson transparente, incolore souvent sans goût, sans alcool et qui coule des robinets (mais pas que).

Saviez vous que Glenlivet; le fameux producteur d’un malt éponyme, produisait aussi… de l’eau ?

L’eau est une boisson (si, si…) qui peut servir à couper le whisky. Quelques conditions sont cependant requises : Il faut que ce soit un whisky dont le taux d’alcool est supérieur à 40-45°. Lorsque vous dégustez un whisky à 57° par exemple, il est acceptable et accepté qu’il soit coupé d’un peu d’eau à l’état liquide et à température (attention, pas de glaçons, hein !….). Vous l’aurez compris, l’écossais ancien est accepté avec de l’eau et sans glaçons.

Stéfy et moi étant très difficiles sur les choix de nos boissons importons donc directement du Speyside ((donc, le Nord de l’Ecosse)) notre eau. Elle est naturellement bonne, sans bulles et son goût unique rappelle l’air des Highlands, de ces montagnes et vallées verdoyantes et nuageuses par delà lesquels nous entendons au loin la complainte d’une cornemuse, de ces grands lacs bordés de rochers qui font le charme de ce pays merveilleux, le délice des voyageurs qui apprécient ces paysages et les traditions qui les entourent…

Voilà, à ceux qui pensaient que seul l’écossais ancien était accepté, nous avons rectifié et montré que nous pouvons aussi apprécier une bonne eau comme il convient.

Buvons !

 

L’eau des Orcades !

Scapa 12 ansC’est une eau de vie Ecossaise ((Traduction de « whisky »)) peu connue qui nous est proposée là. Il s’agit du Scapa en 16 ans d’âge… En single malt, évidemment !

Ce breuvage est fabriqué tout au nord de l’Ecosse, dans les iles dites des « Orcades »… donc tout au nord de l’Ecosse, bien au dessus du Speyside et des Highlands.

La bouteille est sobre et la couleur du whisky est sympathique. Une fois versé dans le verre adéquat, il est étonnant. Il laisse apparaitre un léger goût de tourbe, fin et délicat. Il est très très équilibré et rond ; il laisse apparaître des arômes de miel et de fruits avec un léger goût tourbé.

Son goût surprend le palais, aussi nous le recommanderons à celles et ceux qui ne connaissent pas les whiskys tourbés ; cela peut être une première introduction à ces whiskys avant de passer à l’Ardmore qui sera une étape intermédiaire avant d’attaquer le Talisker.

Nous parlerons de ces 2 whiskys prochainement…

En attendant nous vous recommandons le Scapa pour étonner vos convives. Les connaisseurs sauront l’apprécier et les néophytes le découvrir.

 

Liqueur de Whisky : Glayva

GlayvaN’ayons pas peur des mots : c’est surprenant ! Une liqueur à 35° quand même qui vous fait croire que vous buvez du petit lait aromatisé à l’orange… Car la surprise est double :

C’est très doux à boire, le sucre camoufle franchement l’alcool et le Glayva se laisse boire très très facilement, au point que nous pouvons en reprendre en pensant ne pas être inquiété. Sa couleur, ambrée, est juste magnifique…

Ensuite l’approche en bouche dégage des arômes d’orange. Je les ai sentis très forts, très présents avec un fond de miel, des épices et l’omniprésence du whisky.

Bref, cette boisson que Léon m’a permis de connaître est un pur délice qui plaira aussi bien aux hommes qu’aux femmes. C’est un apéritif étonnant, surprenant qui enivre le palais et les papilles et qui peut se boire accompagné de glaçons ! Prévoir un canapé pour la dégustation ((m’en fous je dormais chez Léon)) !

 

Big Peat de Noël !

Big Peat de NoelBon, pour paraphraser Lino Ventura dans la célèbre scène de la cuisine des Tontons Flingueurs, « il y a pas, c’est une boisson d’homme »… J’ai goûté le Big Peat hier midi.

Qu’est ce que le Big Peat ? La grosse tourbe en Français est un whisky blended… Sacrilège, j’ai osé gouter un blended à 55,7%… Mais quel blended ! Nous sommes loin des « three kings » et autres vitriols… Il est composé de 4 whiskys dont les noms sonnent familièrement à nos oreilles :

  • Ardbeg,
  • Port Ellen
  • Caol Ila
  • Bowmore…

Bref, vous l’aurez compris, il est composé de 4 « single malts » bien tourbés comme il le faut qui, quand il descend dans la gorge, peut simplement nous permettre d’entrevoir la cartographie de notre œsophage.

Géographiquement, ce « blended » (j’ai du mal à l’appeler ainsi) nous vient d’Islay, l’autre grande région du whisky (la première étant, je le rappelle, le Speyside), une île située dans les lowlands entre l’Ecosse et l’Irlande…

Donc c’est un whisky bien tourbé, vraiment tourbé qui se laisse boire… Des arômes sympas… « il y a d’la pomme », c’est certain ! Un peu de fleurs aussi, certainement.

Et son packaging est vraiment très sympa ! Regardez la tête du type qui est dessiné sur la bouteille !

Bref, Grosse Tourbe, pardon, Big Peat est un whisky vraiment sympa, un blended original qui aura le plaisir de nous surprendre tant au niveau gustatif qu’au niveau visuel. Un condensé de bonne humeur quoi….