par Laurent | 22 Août 2016 | Informatique
WordPress est la plateforme de site/blog qui représente 25% des sites internet dans le monde, c’est vous dire si elle est utilisée. De très grosses entreprises comme des particuliers l’utilisent pour sa simplicité, sa fiabilité, sa robustesse et sa modularité. En effet, WordPress possède plusieurs dizaines de milliers d’extensions ou « plugins » souvent gratuits, parfois payants, qui lui permettent de s’adapter précisément aux besoins des sites.
WordPress, de par sa popularité, représente une cible pour les hackers ou simplement pour les personnes mal intentionnées. Le but de cet article est de vous familiariser avec la sécurisation d’un site wordpress.
La première étape de sécurisation, dès l’installation de votre site, est de choisir le nom de l’administrateur ainsi que son mot de passe. Il faut alors éviter les noms suivants : Admin, administrateur, webmaster, root, default, webmin… Allez sur quelque chose d’original… prenez quelque chose dont vous vous souviendrez.
Idem pour le mot de passe. Exit les « 123456 », les « abcdef » ou encore les « azertyui ». Pire encore les « mot de passe » comme mot de passe… WordPress vous demande un mot de passe sécurisé, avec au moins 8 caractères, avec des chiffres et des lettres… N’hésitez pas à alterner majuscules et minuscules, utilisez également des caractères dits « spéciaux » genre « ù » ou « à » (avant qu’un pirate international utilise ces caractères qui ne figure pas sur son clavier, on a du temps 🙂 ) voire « # » ou « @ »… Utilisez en plusieurs même.
Lorsque vos identifiant et mot de passe sont configurés, il vous faut protéger l’accès à l’interface administrateur. Je vous conseille d’installer l’extension « WPS Hide Login » qui va vous permettre de changer l’adresse de connexion ; au lieu de « www.monsite.fr/wp-login » vous pourrez mettre « www.monsite.fr/cequeje_veux ». C’est simple et efficace. Cela se fait dans les paramètres généraux du site lorsque l’extension est installée et activée.
Enfin, last but not least comme on dirait outre Manche et Atlantique, je vous conseille fortement d’empêcher les utilisateurs de TOR de vous visiter. Quand on vient visiter un site « normal » en utilisant TOR, c’est que l’on souhaite masquer son identité numérique, son IP. Certains défenseurs de la liberté vous diront que c’est une atteinte à la liberté d’interdire des visites anonymes, cependant, dans l’intérêt de la protection de votre site, bloquer TOR vous permet dans les logs d’identifier ceux qui essayeront de rentrer dans votre site grâce à leur IP. Je conçois que ce que j’écris sera incompréhensible pour le commun des mortels non initiés aux nouvelles technologies. Alors je vous recommande d’installer et d’activer « Maltor » qui bloquera tout trafic suspect.
Voilà, votre site est sécurisé… C’est largement suffisant pour un site usuel.
par Laurent | 31 Juil 2016 | Ecosse, Whiskies

C’est par hasard que quelques amis (une dizaine) sont venus dîner à la maison et comme à leur habitude, quand certains viennent déjeuner ou dîner, il apportent une bouteille de whisky – du single malt très généralement.
Cette fois là, nous avons eu la chance de déguster un délicieux Jura…
Contrairement à ce que son nom indique, ce n’est pas un whisky qui vient de Lons-le-Saunier… non, c’est bien un whisky écossais qui nous vient de l’île de Jura. C’est une ile des Hébrides (intérieures) située sous Mull et au dessus d’Islay… Islay… whisky… voilà, nous y sommes ! J’ai appris en fouillant un peu sur l’encyclopédie mondiale que c’est sur cette ile que G. Orwell aurait achevé d’écrire son roman 1984.
Nous pouvons facilement deviner que, venant des îles, ce whisky aura une teneur fumée. C’est effectivement le cas, il est cependant bien moins tourbé que les whiskys d’Islay ou que le Talisker de Skye. Il est en revanche beaucoup plus tourbé que son proche parent : le Scapa.
Il est également très rond en bouche, très fruité également avec quelques saveurs de miel épicé. Allez, il m’a plu, je suis emballé… C’est un excellent compromis entre un Caol Ila et un Oban par exemple. Pour celles et ceux qui n’ont pas l’habitude des tourbés, c’est un whisky qui constitue une excellente approche.
En plus il s’appelle superstition et affiche – ce qui peut paraître surprenant pour un malt d’Ecosse – une croix ansée égyptienne, l’ankh qui est un haut symbole de spiritualité… Entre la spiritualité et le spiritueux il n’y a qu’un pas que nous avons vite fait de franchir !
C’est donc une superbe whisky aux goûts variés dans une bouteille d’exception !
Slàinte !
par Laurent | 24 Juin 2016 | Informatique
Peut être suis-je comme vous… Depuis plusieurs années j’ai accumulé plusieurs comptes de messagerie électronique ; qu’il s’agisse de celles de mon fournisseur d’accès, de celles que j’ai créées sur gmail ou live ou encore celles que j’ai créées sur mes différents nom de domaines… Sans parler des différents agendas/calendriers qu’il faut maintenir.
Bref, je me suis récemment dit qu’il me fallait une solution de bureau dédiée à la gestion des e-mails et de mes agendas. La première des solutions qui s’est présentée à moi a été d’utiliser Outlook, le client de messagerie/gestion du calendrier de la suite Microsoft (dont je possède la licence). Je n’avais rien à débourser puisque le logiciel est inclus dans mon abonnement Office 365.
Outlook s’est paramétré facilement. J’ai pu intégrer sans problèmes mes différentes messageries en protocole imap, qu’il s’agisse de mon fournisseur d’accès, de gmail ou de mes comptes de domaines. En revanche, là où j’ai rencontré un problème a été la synchronisation des agendas gmail et la gestion des contacts. Etant très exigeant sur mon carnet d’adresse et mon emploi du temps, je n’ai pas trouvé de solution “gratuite” qui permette de synchroniser de façon efficace mes carnets d’adresse et mes agendas gmail. La seule possibilité était de lire les différents agendas de google, mais pas de créer depuis l’application de nouveau rendez vous. Idem pour les contacts. Ils peuvent être importés de part et d’autre mais pas synchronisés. C’est dommage. Je pense que cette fonctionnalité fait vraiment défaut à Outlook. Etant un utilisateur, je me moque évidemment de la concurrence entre les éditeurs de logiciels ; mon seul besoin compte et Outlook ne répond pas à mon besoin. Je l’ai donc désinstallé.
En surfant sur les forums utilisateurs, je me suis tourné vers une solution open-source de chez Mozilla , Thunderbird.
Thunderbird est un client de messagerie léger, en Français, qui intègre Lightning, un gestionnaire d’agenda/calendrier.
Le paramétrage des comptes de messageries n’a posé aucun problème. J’ai même été étonné de la rapidité avec laquelle l’application a trouvé mes serveurs imap personnels. J’ai dû ouvrir les paramètres de l’application afin de les vérifier tant cela a été rapide et je n’ai trouvé aucune erreur ; imap paramétré, SSL, ports, noms des serveurs entrants et sortants… tout était correct ce qui est bien alors que je n’ai donné que mon adresse email et mon mot de passe.
Concernant la synchronisation des contacts, afin qu’elle soit faite dans les 2 sens, j’ai installé le plugin gContactSync. Effectivement, il me synchronise en temps réel mes contacts. Lorsque j’en crée un sous Thunderbird, il apparaît aussitôt sur Gmail et réciproquement.
Pour mes agendas qui sont gérés sous Google (j’en ai plusieurs, un personnel, un commun avec ma moitié, un avec mes enfants, un pour mes activités…) j’ai trouvé un plugin qui gère tout ça : Fournisseur pour Agenda Google. Ce plugin se connecte à tous mes agendas en tenant compte des autorisations. Il fait ce que je lui demande, à savoir que lorsque je crée ou modifie un événement sur mon téléphone (sur un agenda Google), il synchronise automatiquement sous Thunderbird, et réciproquement. Et cerise sur le gâteau, cela fonctionne aussi avec les tâches et leurs échéances.
La messagerie reste assez standard, possibilité de créer des signatures, d’agréger différents comptes, de crypter les emails, d’insérer images, tableaux, liens… de mettre des pièces jointes, de demander des accusés de réception, d’assigner une priorité etc…
L’outil est complet, très complet et relativement léger ce qui est avantageux pour laisser plus de place à la mémoire pour les autres applications.
Il existe pour Windows, pour Mac et pour Linux…
Si vous devez choisir un client e-mail… prenez celui-ci.
par Laurent | 1 Mai 2016 | Ecosse, Passions, Spiritualité
Aujourd’hui, le 1er mai, est le jour de Beltaine ; c’est une ancienne fête celtique qui annonce définitivement le retour de la Lumière dans le monde ((en ce sens nous ne sommes pas loin des représentations de Jean l’Evangéliste ni des premiers versets de son Evangile)) . C’est une fête traditionnellement dédiée à Belénos et Cermunos, anciens dieux celtiques. Dans les différents pays celtes et nordiques, on la trouvera également sous le nom de Walpurgis.
Beltaine était célébrée par des feux, comme pour la Saint Jean. Il s’agissait de feux purificateurs dont la fonction était de protéger les familles et les animaux.
Cette fête semble avoir également été dédiée aux rites de passages ; les communautés druidiques les utilisent toujours à cette fin.
Alors, je profite de cette journée pour vous souhaiter un joyeux 1er mai et de joyeuses fêtes de Beltaine. Que la Lumière illumine nos coeurs !
par Laurent | 4 Avr 2016 | Ecosse, Whiskies
Des amis sont venus à la maison et ils avaient dans leur panier un Caol Ila de 12 ans d’âge.
Pour ceux qui l’ignorent, le Caol Ila est un whisky tourbé ; ce qui peut signifier qu’il vient d’Islay, l’île qui produit la plus grande part des whiskys tourbés. C’est effectivement de là qu’il vient, la distillerie se trouvant sur la côte située au nord-est de l’île, non loin de Port Askaig.
La bouteille est élégante, légèrement évasée. Le whisky possède une belle couleur dorée qui dans le verre s’éclaircit (on le voit sur la photo). Lorsque vous ouvrez la bouteille, de suite vous sentez la tourbe qui ne vous trompe pas sur son origine.
Moins fort que l’Ardbeg, tant en goût qu’en degré, il est quand même à 43° et se boit comme tel. D’ailleurs, avec ce degré il n’est pas besoin de le couper à l’eau de source – si tant est que l’on puisse couper un whisky.
Au niveau du palais, c’est un délice. La tourbe laisse vite la place à des senteurs légèrement fruitées, agréables. Certains y trouvent également un arrière goût d’amande que je n’ai pas personnellement constaté. Il peut paraître également légèrement épicé, ce qui ne gâte rien.
C’est un whisky qui reste très tourbé, rappelant la terre des îles d’Ecosse comme tous les whiskys d’Islay. Il convient aux connaisseurs qui apprécient déjà le whisky authentique et “masculin”.
Merci les amis !