Caol Ila 12 ans d’âge

Bouteille de Caol IlaDes amis sont venus à la maison et ils avaient dans leur panier un Caol Ila de 12 ans d’âge.

Pour ceux qui l’ignorent, le Caol Ila est un whisky tourbé ; ce qui peut signifier qu’il vient d’Islay, l’île qui produit la plus grande part des whiskys tourbés. C’est effectivement de là qu’il vient, la distillerie se trouvant sur la côte située au nord-est de l’île, non loin de Port Askaig.

La bouteille est élégante, légèrement évasée. Le whisky possède une belle couleur dorée qui dans le verre s’éclaircit (on le voit sur la photo). Lorsque vous ouvrez la bouteille, de suite vous sentez la tourbe qui ne vous trompe pas sur son origine.

Moins fort que l’Ardbeg, tant en goût qu’en degré, il est quand même à 43° et se boit comme tel. D’ailleurs, avec ce degré il n’est pas besoin de le couper à l’eau de source – si tant est que l’on puisse couper un whisky.

Au niveau du palais, c’est un délice. La tourbe laisse vite la place à des senteurs légèrement fruitées, agréables. Certains y trouvent également un arrière goût d’amande que je n’ai pas personnellement constaté. Il peut paraître également légèrement épicé, ce qui ne gâte rien.

C’est un whisky qui reste très tourbé, rappelant la terre des îles d’Ecosse comme tous les whiskys d’Islay. Il convient aux connaisseurs qui apprécient déjà le whisky authentique et “masculin”.

Merci les amis !

Ardbeg Uigeadail

Je vous avais précédemment annoncé un whisky spécial ; le voici !

Ardbeg UigeadailIl s’agit d’un Islay, donc… tourbé ! Très tourbé même… et très fruité. C’est de cette île du sud de l’Ecosse, dans les Lowlands que viennent la grande majorité des whisky tourbés. Jim Murray, spécialiste des whiskys, le nomme « 2009 World Whisky of the Year ». Nous sommes donc dans l’excellence, dans le grand art des eaux de vies écossaises ((Je rappelle que whisky est le mot gaélique pour dire « eau de vie ».)) .

Ce whisky tire son nom (imprononçable, nous sommes d’accord… encore qu’on pourrait le prononcer « houguedelle ») du loch dans laquelle la distillerie puise l’eau pour la distillation.

A 54,2°, c’est assurément une boisson d’hommes ! C’est un excellent whisky – un single malt – qui va laisser à votre palais des notes de miel et de fruits séchés. Il ne peut en aucun cas vous laisser indifférent. Pour celles et ceux qui trouveraient ce degré vraiment trop élevé, reportez vous à cet article qui vous indique dans quelles conditions vous pouvez couper votre whisky d’un peu d’eau : https://www.keltika.org/in-vino-veritas/boire-de-leau-du-speyside

Au niveau esthétique la bouteille et son coffret sont vraiment sympathiques ; ils sont décorés de motifs celtiques (entrelacs…) dans des tons propres aux pays Celtes utilisant le vert, le noir, le blanc, le doré…

Allez, nous sommes sous le charme. A déguster en kilt et en se blindant à la cornemuse ! Ou alors à déguster avec des amis… (merci à Léon et Guylaine Sourire )

L’eau des Orcades !

Scapa 12 ansC’est une eau de vie Ecossaise ((Traduction de « whisky »)) peu connue qui nous est proposée là. Il s’agit du Scapa en 16 ans d’âge… En single malt, évidemment !

Ce breuvage est fabriqué tout au nord de l’Ecosse, dans les iles dites des « Orcades »… donc tout au nord de l’Ecosse, bien au dessus du Speyside et des Highlands.

La bouteille est sobre et la couleur du whisky est sympathique. Une fois versé dans le verre adéquat, il est étonnant. Il laisse apparaitre un léger goût de tourbe, fin et délicat. Il est très très équilibré et rond ; il laisse apparaître des arômes de miel et de fruits avec un léger goût tourbé.

Son goût surprend le palais, aussi nous le recommanderons à celles et ceux qui ne connaissent pas les whiskys tourbés ; cela peut être une première introduction à ces whiskys avant de passer à l’Ardmore qui sera une étape intermédiaire avant d’attaquer le Talisker.

Nous parlerons de ces 2 whiskys prochainement…

En attendant nous vous recommandons le Scapa pour étonner vos convives. Les connaisseurs sauront l’apprécier et les néophytes le découvrir.

 

Big Peat de Noël !

Big Peat de NoelBon, pour paraphraser Lino Ventura dans la célèbre scène de la cuisine des Tontons Flingueurs, « il y a pas, c’est une boisson d’homme »… J’ai goûté le Big Peat hier midi.

Qu’est ce que le Big Peat ? La grosse tourbe en Français est un whisky blended… Sacrilège, j’ai osé gouter un blended à 55,7%… Mais quel blended ! Nous sommes loin des « three kings » et autres vitriols… Il est composé de 4 whiskys dont les noms sonnent familièrement à nos oreilles :

  • Ardbeg,
  • Port Ellen
  • Caol Ila
  • Bowmore…

Bref, vous l’aurez compris, il est composé de 4 « single malts » bien tourbés comme il le faut qui, quand il descend dans la gorge, peut simplement nous permettre d’entrevoir la cartographie de notre œsophage.

Géographiquement, ce « blended » (j’ai du mal à l’appeler ainsi) nous vient d’Islay, l’autre grande région du whisky (la première étant, je le rappelle, le Speyside), une île située dans les lowlands entre l’Ecosse et l’Irlande…

Donc c’est un whisky bien tourbé, vraiment tourbé qui se laisse boire… Des arômes sympas… « il y a d’la pomme », c’est certain ! Un peu de fleurs aussi, certainement.

Et son packaging est vraiment très sympa ! Regardez la tête du type qui est dessiné sur la bouteille !

Bref, Grosse Tourbe, pardon, Big Peat est un whisky vraiment sympa, un blended original qui aura le plaisir de nous surprendre tant au niveau gustatif qu’au niveau visuel. Un condensé de bonne humeur quoi….