Liqueur de Whisky : Glayva

GlayvaN’ayons pas peur des mots : c’est surprenant ! Une liqueur à 35° quand même qui vous fait croire que vous buvez du petit lait aromatisé à l’orange… Car la surprise est double :

C’est très doux à boire, le sucre camoufle franchement l’alcool et le Glayva se laisse boire très très facilement, au point que nous pouvons en reprendre en pensant ne pas être inquiété. Sa couleur, ambrée, est juste magnifique…

Ensuite l’approche en bouche dégage des arômes d’orange. Je les ai sentis très forts, très présents avec un fond de miel, des épices et l’omniprésence du whisky.

Bref, cette boisson que Léon m’a permis de connaître est un pur délice qui plaira aussi bien aux hommes qu’aux femmes. C’est un apéritif étonnant, surprenant qui enivre le palais et les papilles et qui peut se boire accompagné de glaçons ! Prévoir un canapé pour la dégustation ((m’en fous je dormais chez Léon)) !

 

Big Peat de Noël !

Big Peat de NoelBon, pour paraphraser Lino Ventura dans la célèbre scène de la cuisine des Tontons Flingueurs, « il y a pas, c’est une boisson d’homme »… J’ai goûté le Big Peat hier midi.

Qu’est ce que le Big Peat ? La grosse tourbe en Français est un whisky blended… Sacrilège, j’ai osé gouter un blended à 55,7%… Mais quel blended ! Nous sommes loin des « three kings » et autres vitriols… Il est composé de 4 whiskys dont les noms sonnent familièrement à nos oreilles :

  • Ardbeg,
  • Port Ellen
  • Caol Ila
  • Bowmore…

Bref, vous l’aurez compris, il est composé de 4 « single malts » bien tourbés comme il le faut qui, quand il descend dans la gorge, peut simplement nous permettre d’entrevoir la cartographie de notre œsophage.

Géographiquement, ce « blended » (j’ai du mal à l’appeler ainsi) nous vient d’Islay, l’autre grande région du whisky (la première étant, je le rappelle, le Speyside), une île située dans les lowlands entre l’Ecosse et l’Irlande…

Donc c’est un whisky bien tourbé, vraiment tourbé qui se laisse boire… Des arômes sympas… « il y a d’la pomme », c’est certain ! Un peu de fleurs aussi, certainement.

Et son packaging est vraiment très sympa ! Regardez la tête du type qui est dessiné sur la bouteille !

Bref, Grosse Tourbe, pardon, Big Peat est un whisky vraiment sympa, un blended original qui aura le plaisir de nous surprendre tant au niveau gustatif qu’au niveau visuel. Un condensé de bonne humeur quoi….

 

La saveur des Grandes Prairies…

GlenmorangieDrôle de nom me direz vous pour un article sur mon blog ! Et pourtant, derrière ce nom je souhaiterais vous faire découvrir un Single Malt dont le nom dans la langue des Gaëls signifie “le Vallon des Grandes Prairies”, gleann mór innse… également connu sous le nom de Glenmorangie.

La production de ce nectar a commencé en 1738. La légende du “terroir” veut que ce whisky puise son origine dans l’histoire, au moyen-âge exactement, au grand moment des invasions Saxonnes, Franques, Celtes que les Pictes durent subir.

J’ai eu la chance de déguster « the Original ». C’est un whisky appelé que nous pourrions qualifier d’équilibré, plus délicat que fumé, harmonieux en goûts. Les notes d’agrumes persistent pendant tout le temps de la dégustation, tant en ouverture qu’en bouche et en finale. En ouverture, quelques notes florales peuvent venir égayer notre palais. En bouche nous pouvons découvrir quelques arômes de fruits secs. Enfin, le final est court mais sympathique.

C’est évidemment un whisky du Speyside, région renommée pour ses distilleries. Un vrai plaisir à découvrir !

 

Fumé et fameux !

LaphroaigPoursuivons la découverte des saveurs septentrionales des eaux de vies écossaises !

J’ai récemment eu l’opportunité de découvrir le Laphroaig… C’est un whisky qui multiplie les difficultés. Pas facile à ouvrir (en étant sobre !), pas facile à déguster (il est très tourbé !) et pas facile à avaler (regardez son étiquette, 58,3 %), il réserve néanmoins de grandes surprises.

La distillerie de cette boisson d’homme est située sur une île méridionale d’Ecosse. En fait, elle se situe dans les Lowlands, la partie sud de l’Ecosse. C’est une île qui se situe entre la Grande Bretagne et l’Irlande, au sud de Mull et d’’u port d’Oban. Elle est à l’opposé du Speyside. Voilà pour la situation géographique.

Maintenant, le goût… Si vous n’aimez pas les saveurs tourbées, n’insistez pas, le Talisker parait fade à côté du Laphroaig ; c’est vous dire. C’est un whisky charpenté, un peu rugueux, typé, fort et très tourbé qui ne laissera personne indifférent. On l’aime ou on le déteste.

Sa teneur en alcool vous permet de dresser une cartographie de votre gorge dés la première gorgée. C’est fort… La seconde gorgée passe mieux tant au niveau du goût que de l’alcool. En fait, vous ne l’apprécierez vraiment qu’au deuxième verre… et non, ce n’est pas une blague.

Buvez le franchement, avalez goulument. Ses saveurs remonteront dans votre odorat et elles s’ouvriront dans votre nez.

Sachez l’apprécier ; c’est une expérience unique.

 

Le cerf du Speyside

GlenfiddichLe whisky de ce jour, c’est le Glenfiddich. Il nous vient du Speyside, cet endroit du nord de l’Ecosse où se trouve plus de cinquante pourcent des producteurs de whiskys écossais. C’est une région qui est plutôt fraiche (litote !) proche de la mer, bercée par le vent.

Le Glenfiddich nous offre un arôme fruité, peut être plus fruité que les autres ce qui en fait un whisky abordable pour le néophyte. Je l’ai trouvé très harmonieux, très rond en bouche (comparé à un Talisker qui sera beaucoup plus tourbé, plus fumé, plus brute qui s’adresse soit à un amateur éclairé – par edf ou à la bougie, au choix – soit à un initié, un initié pouvant être un amateur éclaire – je digresse…).

L’histoire veut que ceux qui ont créé la marque au Cerf (Fiddich veut dire Cerf en Gaélique) aient racheté la distillerie à Cardhu (un excellent whisky également que nous avons déjà présenté sur ce blog, hein…) … restant ainsi dans une production de qualité.

Le whisky dégusté n’est qu’un 12 ans d’âge; il est cependant un excellent whisky, longtemps élevé en futs venant des Etats Unis ou appartenant à la distillerie. Les futs Américains sont utilisés en Ecosse car ils apportent une saveur fruitée au whisky ; les vieux futs de Cherry sont souvent utilisés dans plusieurs distillerie.

Bon, avec l’hiver et toutes ces dégustations de vieil écossais, va falloir que je pense à faire une analyse de mes gammas gt… mais je ne suis pas pressé.