A Ramsay !

Nous sommes allés aux Stone Mountains Highland Games où s’est tenue la réunion du comité de direction du Clan Ramsay. Notre Chef de Clan étant absent, cela ne nous a pas empêché de prendre les décisions pour le Clan ; parmi celles ci nous avons acté les modalités de fonctionnement entre le Clan Ramsay International et sa fille, l’association européenne du Clan Ramsay. Ces informations ont déjà été transmises aux membres du clan résidant en Europe.

Stone Mountain est un rassemblement incroyable. Le chef du clan MacCallum a ainsi déclaré qu’il n’avait jamais assisté à un rassemblement d’autant de clans… Il y en avait plus de 100 qui étaient représentés.

Le parc était rempli de tentes des clans… Autour de la plaine se trouvaient des dizaines de boutiques spécialisées dans les vêtements et accessoires liés à l’Ecosse. Maîtres verriers, kiltmakers, vendeurs de sgian dubhs… tous avaient des stands impressionnants et certains d’entre eux venaient d’Ecosse.

Au delà du parc, sous les arbres une mer de tentes s’étendait dans toutes les directions… C’était réellement impressionnant. Certains clans s’étaient constitués en sortes de mini villages, partageant l’intendance tant en terme de subsistance que des chaises.

Plusieurs espaces étaient dédiés aux highland games et les compétitions se déroulaient toute la journée, tant en tant qu’amateur de professionnels. Tous les sports écossais, même les plus étonnants, étaient représentés. Cela allait du fameux lancer de troncs au lancer de bottes de paille en passant par le lancer de pierres (pas des cailloux, hein…).

Dans d’autres espaces il y avait des concours de danses celtiques… et évidemment des concours de pipebands encore que j’ai trouvé qu’il y en avait plus à Aubigny sur Nère.

Chaque clan organisait son espace comme il le souhaitait ; avoir un village de plus de 100 ans est impressionnant ; cette impression était d’autant plus forte que les tentes n’étaient pas collées les unes aux autres mais qu’il y avait un réel espace autour des tentes.

Comme nous avions convenus, nous sommes allés saluer les représentants des clans amis, ceux avec lesquels nous avons des relations proches à savoir les Cameron, les MacKinon, les Hay, les MacKenzie. Nous avons également rencontré des Lamant, des Monroe et des Stuart of Appin…

Au sein de notre propre clan, nous avons constaté que l’ambiance est internationale ; bons vivants et bonne humeurs éloignés des ambiances coincées ou guindées. Le signe de reconnaissance (la main portée au front, l’index et le majeurs pointés vers le ciel) est devenu un standard… Embrassades, rires, partages, tel pourrait se résumer notre séjour aux Stone Mountain Highland Games.

Les cousins des USA sont impressionnants ; ils sont gentils, adorables… Ils prennent le temps de nous expliquer ce qu’ils font, ils rient, ils boivent du bon ! (Aberlour, Tomintoul 16 ans d’âge) Et ils savent faire une très bonne cuisine aussi !!!

L’impression globale est « gigantesque »… Entre les épreuves sportives, les épreuves de danses écossaises, les clans, les pipebands, les kiltmakers et marchands d’accessoires, nous n’avions pas assez d’yeux pour voir tout se qui se passait autour de nous.

Nous y retournerons en 2018… « We’ll be back »

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Le port du kilt, c’est viril !

Portez-vous le kilt ? Voici une question de fond !

Laurent Jaunaux RamsayLe kilt est plus qu’une mode, c’est un style de vie. Je fais partie de ceux qui portent le kilt au moins une fois tous les 15 jours… J’ai plus de kilts et d’ensembles écossais que de costumes !… Je porte kilts, gilets et vestes selon les occasions… Voire à la maison, simplement.

Le mot kilt vient du Norrois… en Viking cela signifiait une « jupe de guerre ». Le mot écossais pour les kilts est filleadh beag.Rassurez vous, si vous allez en Écosse, demandez un « kilt » et tout le monde comprendra ce que vous souhaitez.

Je ne reviendrai pas sur la façon de porter le kilt, ayant déjà écrit pas mal de fois sur le sujet. Il y a plusieurs types de kilts, tous étant assez onéreux. Un kilt machine commence à 400€, un kilt fait main commence à 600€… Le fait main durera normalement plus longtemps (je rappelle au passage que Lady Chrystel fait d’excellents kilts – faits main !!!)

Bon, quand on porte le kilt, on est impressionné par le sentiment de confort que cela procure. On se sent… heu… large et libre. En revanche, si l’entourage n’est pas prévenu, cela peut être déroutant. J’ai ainsi récemment assisté à une réunion à Levallois Perret et j’avais décidé – devant rencontrer le Commissionnaire des MacKinnon le jour suivant – d’y aller en kilt. Inutile de vous préciser qu’en traversant le marché de Levallois Perret j’avais plus d’yeux pointés vers moi que si j’avais porté un tchador ! Pourtant ma tenue était complètement régulière ; veste en tweed, ceinture, sporran, chaussettes avec flash, sgian dubh (bon, pour le sgian dubh – vous savez ce petit poignard qui se glisse dans la chaussette -, je n’aurais peut être pas dû le porter)… Je portais fièrement un des mes tartans Ramsay… Un bleu ancien tissé par Houston Kiltmakers (Paisley, Lowlands) et kilt fabriqué et cousu par Ken MacDonald (l’un des fournisseurs officiels de la famille Royale…. je sais… je dis ça pour frimer… mais c’est vrai !).

Oui, porter le kilt ça impressionne… Enfin, disons que ça ne laisse personne indifférent.

Alors imaginez lorsqu’on vous a conférer le droit de porter un tartan, de façon très officielle ?… Lorsqu’un clan vous donne le droit de le représenter ?… C’est une sensation unique !… Vous devenez « le » clan… Vous l’incarnez et tentez de le représenter au mieux.

sean connery in a kiltPorter un kilt, c’est exprimer le guerrier qui sommeille en vous (ggrrrouuaaahh). Alors certains me diront – à juste titre pensent ils – que le kilt est de tradition écossaise et qu’il n’a rien à faire en France ! C’est évidemment méconnaître l’histoire des civilisations qui ont fait la France. Parmi ces civilisations il y a eu 2 civilisations qui portaient le kilt :

  • Les celtes, qui ont dominé l’Europe pendant… heu… qui dominent encore l’Europe par leur culture et leur civilisation ! (Depuis les pays de l’Est jusqu’à l’Irlande en passant par une bonne partie de l’Espagne, du Portugal, du nord de l’Italie…)
  • Les Vikings, les Normands en « François », qui ont colonisé une partie de la France et dont le kilt – enfin, la jupe de guerre – fait partie des traditions.

Porter le kilt, c’est revenir aux sources de notre civilisation. D’ailleurs, plusieurs kiltmakers possèdent des tartans régionaux français. Faut il aussi rappeler que plusieurs clans, dont le clan Ramsay, trouvent leurs origines profondes en France ?…

Et porter le kilt, c’est simplement la classe…

Alors portons le kilt !… et soyons fiers de le faire ! Et si vous le portez, portez le bien !

Un site web ? Oui, mais pas n’importe comment !

site web keltikaC’est ou ça a été la mode ; avec la démocratisation de l’informatique et de ses outils des personnes novices se sont mis en tête de créer leurs propres sites web avec les résultats que l’on connaît.

Depuis quelques années et depuis l’apparition du CCS 3, les outils de création de sites web se sont complexifiés ; ils ne s’adressent définitivement plus au profane, mais plutôt à celui ou celle qui possède déjà une bonne compréhension de l’hébergement et du fonctionnement d’un serveur et d’un client web (que l’on appelle plus communément un « navigateur »).

Lorsque l’on s’y connaît un peu, on peut développer un site ; cela prend du temps et tôt ou tard, afin d’obtenir plus précisément ce que l’on souhaite, il faut mettre les mains dans le code. Il s’agira alors de modifier une feuille css (c’est chinois quand on n’y connait rien, hein ?… allez, comme je suis cool, je vais vous dire qu’une feuille css est en fait une page qui contient la plupart des styles d’un site web, exemple je veux une police Arial de taille 10px etc.) ou bien ajouter un morceau de code par-ci ou par là.

Certains nous dirons (et ils auront raison) : Mais il existe des logiciels qui nous permettent de tout faire facilement ! Heu… Oui et non. Oui parce qu’on gagne vraiment du temps de développement en utilisant ces logiciels, non parce que si on n’a pas les bases, on ne saura pas exploiter, modifier ou transformer ce que l’on aura créé…

Pour un site web professionnel, je recommande un professionnel du web (moi, par exemple !).

Là encore, réfléchissez bien à ce que vous voulez faire… Un site web oui, génial, super… mais pour faire quoi ? Souvent, un simple site web suffit pour réaliser une vitrine de sa propre boutique. Une plateforme simple, standard, un joli thème, quelques pages et quelques photos suffisent alors à vous faire connaître et à vous positionner correctement sur internet. Certains sites sont des usines à gaz avec tout un tas de gadgets inutiles qui alourdissent les pages… Restons simples dans les sites web…

Le pompon peut être lorsque l’entreprise souhaite un site marchand… du e-commerce (c’est vachement à la mode…). C’est à dire que le client va sur le site, choisi son produit et l’achète en ligne. Si l’entreprise est prête et a mis les flux qui vont bien en amont de la mise en production du site, tout se passera bien. Les flux en question sont la mise en ligne des produits (photos, prix, descriptions, moyens de paiements…), les approvisionnements, la facturation, les encaissements et la livraison. Il n’y a rien de pire qu’un site marchand qui n’assume pas son rôle… Et cela coûte très cher à concevoir (comptez plus de 10.000 € pour un vrai site marchand) et également à maintenir.

Ma recommandation pour une TPE ? Ne vous embêtez pas, ayez un site simple, clair et beau présentant votre activité, également vos produits ainsi que votre savoir-faire. Ajoutez une vraie page « contact » qui inclus un formulaire de contact, une géolocalisation de votre activité et bien-sûr vos coordonnées. Ces sites coûtent beaucoup moins cher et sont plus faciles à alimenter / entretenir.

Un conseil ? Un avis ? Contactez moi !

Un clan plutôt qu’une association de porteurs de kilts ?

Carte des clansEn tant que commissionnaire France (et Suisse) du Clan Ramsay, je reçois parfois la question suivante : Qu’est ce qui vous différencie d’une association de porteurs de kilts ?

Il y aurait évidemment plusieurs réponses à donner mais il ne faut pas confondre Clan et association.

Le statut de « clan » n’existe pas en France. Certains clans fonctionnent sans association puisque leur représentant local (en France, mais aussi dans d’autres pays) n’est pas élu et ne saurait l’être. Il est simplement nommé par le Clan. Un clan possède un mode de fonctionnement familial (le mot « clannad » à l’origine du mot Clan signifiant « famille »).

Wikipédia – l’encyclopédie universelle que j’affectionne particulièrement – en donne la définition suivante :

Un clan est un ensemble de familles associées par une parenté réelle ou fictive, fondée sur l’idée de descendance d’un ancêtre commun. Même si leur filiation exacte n’est pas connue, tous les membres d’un clan connaissent cette origine qui prend un caractère mythique. Des individus ou des familles étrangères peuvent être adoptés par un clan qui leur donne ses ancêtres, on parle alors d’affiliation ou de réaffiliation. Lorsque cet ancêtre est représenté mythiquement ou symboliquement par un animal, on parle de totémisme.

Selon le pays, les clans peuvent être des regroupements très formels : ayant une personnalité juridique, un patrimoine et des institutions politiques qui varient d’une civilisation à l’autre, et obéissant à des règles précises : chef, conseils, assemblées, fêtes, coutumes, symboles, sanctions, etc.

L’appartenance à un clan peut se traduire par des droits et des obligations de solidarité envers les autres membres du groupe, en particulier l’assistance et la vengeance.

Le clan se comporte comme une famille. Il possède un ensemble de légendes ou d’histoires qui lui sont propres (l’histoire d’Alexander Ramsay fait partie du patrimoine du Clan) ainsi que des symboles communs. Notre animal est la Licorne, animal mythique qui sait terrasser le Lion (Anglais).

Plus qu’une simple association de porteurs de kilts, un Clan est également un réseau international. Il permet d’avoir des contacts partout où il possède des membres ce qui est utile quand on se déplace dans des pays où les écossais se sont implantés, Ecosse, Etats-Unis, Australie… Le Clan peut se réunir au niveau international à l’occasion de « gatherings » sur ses terres en Ecosse.

Les membres du Clan Ramsay ont la liberté d’appartenir ou pas à une association de porteurs de kilts de leur choix. Nous avons des relations privilégiées avec « les Amis en Kilt » qui est une association de porteurs de kilts.

Appartenir à un Clan, c’est aller plus loin… C’est accepter des traditions historiques, c’est aussi porter fièrement les valeurs de son clan. Alors en tant que membre d’un clan, nous portons librement ses tartans et devenons ses représentants perpétuels. Ce n’est pas incompatible avec l’appartenance à une association de porteurs de kilts.

Ora et Labora !

Une colline noire du Speyside, de 18 ans d’âge.

Knockando 18 ans - KeltikaColline se dit « cnoc » et noir se dit « dubh » en gaélique écossais (proche du « du » breton, ayant la même signification). Nous allons donc parler du Knockando (cnoc dubh / cnoquedou), la colline noire du Speyside.

A force de nous lire, vous devez avoir le déclic : Speyside… donc c’est un whisky qui n’est pas tourbé, plutôt rond et fruité. Et vous avez raison. Le Knockando est un whisky à la belle couleur ambrée. Sa bouteille est élégante, l’étui et l’étiquette sont noirs et dorés en écho à la belle couleur ambrée du whisky. Il est vieilli en fût de cherry, ce qui explique la couleur de sa robe, également sa rondeur et le fait qu’il soit très fruité.

C’est un whisky assurément boisé ; en fait c’est le premier retour que nous avons au nez (si vous aimez les whiskys boisés, vous allez vous régaler, il est vraiment sympa.). Et le boisé évoque naturellement les campagnes, les granges humides dans lesquelles reposent du bois… Allez, ça vous rappellera plein de souvenirs de votre enfance.

En bouche, il est rond et fruité. Ses arômes remontent sympathiquement au nez et descendent lentement dans la gorge. C’est un whisky qui va vous laisser un goût de fruits secs (comme beaucoup de whisky). Il est vraiment très sympa et pas très fort (43°, ce qui est correct pour un whisky mais pas excessif comparé à un whisky d’Islay qui peut monter à plus de 57°).

C’est un whisky qui a vieilli 18 années en fût. Rappelons que dès qu’il est mis en bouteille, le whisky ne vieillit plus (un petit rappel ne fait pas de mal). Aussi, si vous cherchez un whisky qui a bien vieilli, le 18 ans d’âge de Knockando vous conviendra.

Un whisky à servir en apéritif, jute avant un bon repas, également en digestif après un repas de famille.

Burns 2017

Nous l’avons fait ! Nous avons fait une Burns pour le Clan Ramsay ce samedi 28 janvier de l’an de grâce 2017 !

Des 4 coins de l’hexagone nous sommes venus et par delà les frontières aussi ; 22 de France, 4 du Luxembourg, la plupart a répondu présent pour cet événement exceptionnel préparé par notre « Tanist » Philippe et Lady Magali.

Ce fut un grand moment de fraternité clanique, d’embrassades, de félicitations, de joie et de bonne humeur !

Des paroles, jamais une plus haute que l’autre, des mots d’amitié, des mots d’amour… La joie d’être ensemble et de partager notre passion écossaise, notre amour pour ce clan qui a décidé d’adopter des Français rappelant ainsi la Auld Alliance…

Clansmen, Ladies and Lassies, pipe band, sword dancers, whisky and haggis, all were there !

Quelle fête, quelle ambiance… Tous arboraient fièrement le tartan du clan, le bleu ancien des Ramsay, portant le Kilt pour les Clansmen, le Sash pour les Ladies et la cravate pour certains… Une unité d’esprit… Tout y était !

Le 91st Gâtinais District Highlander Pipe Band nous a interprété de nombreux morceaux, les lanceurs de St Michel force écossaise étaient aux anges !

Le Haggis était à la hauteur… Mais pas n’importe laquelle ! Au moins celle du Ben Nevis ! C’était le meilleur haggis qu’il m’ait été donné de déguster. Il faut dire que notre « tanist » ((Le Tanist est traditionnellement l’hériter d’un Clan, celui qui est amené à succéder à son chef)) Philippe a piloté les fourneaux d’une main de Maître… Maître Philippe nous a cuisiné un haggis à se damner, moelleux avec une sauce au whisky qui va bien. J’ai même remarqué un gourmand de notre clan manger une pleine assiette de haggis sans aucun accompagnement, son verre de whisky sur le côté de son assiette…

Notre Clansman Gérald nous a donné un toast aux lassies des plus élégants – à croire qu’il avait fait ça toute sa vie !

Un événement incroyable, un truc de dingue, une prouesse réalisée par Anaïs, l’une de nos sword dancers qui a réussi un sans faute (ce qui pourrait l’amener en compétition) devant une centaine de convives… Nous pourrions alors partir sur le champ de bataille confiants en notre victoire ! Eh les MacKinnon, Oh les Cameron… Tenez vous prêts, les Ramsay arrivent !

Et vers 1h le 29… nous nous séparâmes repus et heureux de ce temps de partage passé ensemble…

Un GRAND MERCI à Lady Magali, à Maître Philippe (qui ne vient pas de Lyon 😉 ) et à ceux qui ont organisé cette soirée qui a dépassé nos espérances. Vous trouverez ci dessous quelques photos de cet événement.

Et comme nous avons l’habitude de le dire dans le Clan…

Ora et Labora !

 

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